Sillonnés par l’éclair, reflétant l’arc-en-ciel sur leurs flancs qu’agite la tempête, entourés de grues qui les diapreut de leurs nuances variées, ayant pour fulgurants attributs les grondements du tonnerre, ces nuages, dont l’aspect affole les paons, annoncent l’arrivée de la saison des pluies.
Les deux premières syllabes, la quatrième, la huitième, la onzième, la pénultième et la finale longues (ou un antibacchius, un dactyle, deux amphibraques et deux longues)^^1.
Portant à la main et dans les cheveux les fleurs diaprées que fait éclore la saison nouvelle, ornée sur toute sa personne d’un assemblage de guirlandes, de festons et de couronnes, embellissant ses oreilles de bouquets de nâgas (Mesua Roxburghii) en guise d’anneaux, la femme a vraiment l’air de la toilette du printemps.
Les cinq premières syllabes et les trois dernières longues (ou un molosse, un antibacchius, un tribraque, un anapeste et deux longues) ; une césure après la cinquième syllabe^^2.
1 Cf. Agnipur, 333, 17 ; Bṛhatsamh., 104, 33} ; Chandom., p. 25 ; Çrutab. 37 ; Colebr. loc. cit. ; Ind. Stud., viii, 387.
2 Cf. Agnipur., 333, 15 ; Chandom., p. 23 ; Colebr. loc. cit. ; Ind. Stud., viii, 386.