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ANALYSE DU KANDJOUR

1. Mñan-yod (Sk. Çrâvasti) ; 2. Gnas-Bcas (Sk. Saketana) ; 3. Vârânasi ; 4. Yangs-pa-can (Sk. Vaiçâli) : 5. Campa ; 6. Rgyal-pohi-khab (Sk.) Râjagṛha.

Feuilles 34-35. — Quelle sorte de médicaments employa Kun-dgah-vo (Ananda) en soignant Çâkya dans une maladie. — Histoire de Gang-Po[1]. (feuille, 40.)

Feuille 80-87. — Le roi de Magadha (Lus-Hphags-mahi-bu-Ma Skyes-Dgra)[2], invite Çâkya à Râjagrha. Il lui fait une réception solennelle. Le sage s’avance vers lui avec sa suite ; — ordre du cortège ; — à quelles choses on peut le comparer[3]. — Divers miracles ou prodiges qui apparaissent au moment de son entrée dans cette ville.

Feuille 88. — Le roi de Magadha rend ensuite visite à Çâkya et le prie d’accepter l’hospitalité qu’il lui offre à lui et à sa suite pendant les trois mois d’hiver avec tout ce dont ils auront besoin (vêtements, habits religieux, manger et boire, lits, médicaments, ustensiles)[4].

Feuille 88.[5]Çâkya est ensuite invité à se rendre à Yangs-pa-can (sk. Vaïçâli, aujourd’hui Allahabad.)[6]. Un grand de cette ville est averti en songe par les dieux que la ville doit implorer l’aide de Gautama. — Après délibération, on lui envoie une ambassade. — À la requête des envoyés de Vaïçâli, le roi de Magadha consent à ce que Çâkya visite leur ville, pourvu qu’on l’y traite de la même manière qu’il a été traité à Râjagrha. Formes de salutations ou de compliments employés par les envoyés de Vaïçâli.

Feuille 120-132. — Arrivée à Yangs-pa-can ; Çâkya est tout d’abord invité et hébergé par Amra-Skyong, riche courtisane, dont la résidence était dans un parc, hors de la ville. Ensuite il est hébergé par les citoyens qui étaient de la race des Licavyi (c’étaient, semble-t-il, des républicains). —

  1. Le sanskrit est Pûrṇa : Burnouf a traduit cette histoire d’après le texte sanskrit du Divya-Avadâna (Introd. à l’hist. du Buddh. ind., pp. 239-245. réimpression). — Il faut seulement faire attention que plusieurs individus fort distincts portent le nom de Pûrṇa dans la littérature bouddhique. (L. F.)
  2. Fils de Bimbasâra ; son nom sanskrit est Vaïdeha-Ajdâtaçatru. (L. F.)
  3. Développement souvent répété, toujours dans les mêmes termes. (L. F.)
  4. Voir ci-dessus, p. 34 note 2.
  5. En tête de cet alinéa comme du précédent, le recueil anglais porte l’indication du feuillet 83, ce qui est une faute d’impression évidente ; je la corrige en mettant 88.
  6. L’identification de l’ancienne Vaïçalî avec Allahabad n’a pas été confirmée et n’est plus admise. (L. F.)