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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/188

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

dans un état misérable). — Réponse qu’il leur fait ; leurs excuses ; ses réflexions (en vers) sur les faux jugements des hommes ; par exemple : « les hommes ont honte de ce dont ils ne devraient pas avoir honte et vice versa ». Il les prend avec lui pour leur faire partager l’hospitalité dont il jouit, et en partant il bénit ses hôtes pour la prospérité et le bonheur de ces Yi-Dags.

Feuille 23. — Discussion parmi les citoyens de cette ville sur la question de savoir si Gautama et ses disciples sont, ou non, entachés de cupidité. On les reçoit pour les éprouver, et on reconnaît qu’ils sont modérés dans leurs désirs et retenus dans leur manière de vivre. Après quoi, la même personne invite les brahmanes pour les éprouver ; mais on constate qu’ils sont le contraire des premiers.

Feuille 24. — L’emploi du Puram ou Buram (mélasse) est permis aux disciples. Comment Smra-hdod-kyi-seng-ge fut éclairé et devint arhat. Çâkya le déclare le chef de ceux qui sont éclairés par l’emploi de choses agréables.

Feuille 25. — De Spong-byed, Çâkya se rend à Yangs-pa-can (sk. Vaïçâli) et s’installe hors de la ville dans une maison située sur le bord de l’Étang du Singe (tib. Spréhu-rdzing-gi-Hgram.) Les citoyens établissent cette loi que nul n’invitera en particulier Çâkya à dîner, mais qu’ils le traiteront publiquement, attendu qu’il ne restera pas assez longtemps parmi eux pour pouvoir être invité successivement par tous. Nor-can, un riche citoyen, n’ayant pas connaissance de cette loi, adresse à Çâkya une invitation particulière. Autant en font sa femme, son fils, et sa belle-fille dans les trois jours qui suivent (folios 25 à 31). — Les citoyens veulent le punir. — Comment il obtient son pardon ; sa richesse. — Il prend refuge en Buddha avec toute sa famille (ou adopte le bouddhisme). — Leurs mérites religieux et moraux antérieurs (folio 32). — L’histoire de Me-tog-phreng-rgyud-mkhan, à Vârânasî, appliquée à Nor-can et à sa famille.

Feuille 35. — À l’occasion d’une famine, les prêtres de Çâkya obtiennent la permission de cuire pour eux-mêmes ; — difficultés sur le choix du lieu où il convient de cuire. — Les dix endroits où il leur est interdit de préparer leurs aliments. — Ce que les médecins prescrivent à un prêtre malade. — Comment la permission est obtenue de Çâkya, et de quelle manière ils appliquent le médicament (folio 36-37). — Moyen de choisir un endroit convenable et de l’approprier à la cuisine d’un prêtre.