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ANALYSE DU KANDJOUR

richesses. — Mesures prises par le roi pour s’assurer une partie de ce trésor. — Il renonce ensuite à toute prétention après avoir entendu les représentations qui lui sont faites par Kun-Dgah-vo (sk. Ananda). — Toute la fortune (30,000 Srang ou tola d’or) fut d’abord partagée entre tout le corps des prêtres de Çrâvasti ; mais ensuite les prêtres des cinq autres villes de l’Inde centrale (soit de Sâketâna, Vârânasî, Vaiçâli, Campa et Râjagṛha), avant fait valoir leurs droits, furent admis au partage.

Feuille 164. — Avec quelle cérémonie il est procédé à ce partage.

Feuille 165. — Conte moral sur la convoitise narré par Çâkya, qui en fait l’application à Ñe-Dgah, dont le caractère est ci-dessus décrit.

Feuille 106. — Manière de faire le partage des effets des religieux décédés ; plusieurs histoires sur ce sujet, entremêlées de contes moraux ; arrivées pour la plupart à Çravasti.

Feuille 185. — Ici finit la partie intitulée : « Costume ou vêtements des religieux » (Gos-kyi-gj̈i). Elle est suivie de celle qui a pour titre : « Nattes et étoffes à étendre par terre » (Sra-brkyang).

VIII. Feuille 186. — Plusieurs religieux, ayant passé les trois mois d’été à Sâketâna (Tib. Gnas-Bcas) se rendent à Çrâvasti pour présenter leurs hommages à Çâkya qui y a demeuré tout l’été. Ils arrivent très fatigués du voyage à cause des jongles, des marécages qui se sont trouvés sur leur route, de la grande chaleur, et tout couverts de poussière. Çâkya permet l’emploi de Sra-brkyang (toute étoffe ou chose qu’on peut étendre sur le sol pour s’asseoir ou se coucher, une natte). — Plusieurs cérémonies ; — matière qu’on peut employer pour ces objets ; manière de les préparer et de s’en servir.

IX. Feuille 200-219. — Kauçambhi (ville) ; Çâkya dans le Dvyangs-ldan-gyi-kun-dgah-ra-va (sk. Goṣavatyârâma) ; plusieurs prêtres de Yangs-pa-can qui ont beaucoup lu et sont versés dans le Hdul-va, le Mdo et le Mamo vont à Kauçambhi et soutiennent des discussions avec les prêtres de cette ville familiarisés eux aussi avec ces mêmes écrits ; de là des disputes et des querelles sur différents sujets pendant douze ans. Les gens de la ville les repoussent à cause de leur conduite, et refusent de leur donner plus longtemps l’aumône. Ils ont recours à Çâkya, à Çravasti ; mais il les reçoit mal et refuse de les admettre, tant qu’ils ne se seront pas repentis, n’auront pas confessé leurs fautes et demandé pardon.