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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

fils plein de qualités, Çârdularna. Grands talents de Triçânku dans toutes les branches de la littérature hindoue. Sa discussion avec ce Brâhmane. Énumération des castes et de diverses parties des écritures hindoues. Traduit par Ajita-çri-bhadra et par le Gelong Çâkya-hod[1].

12. Dvâdaça locana-sûtra, tib. Mig-vcu-gñis-pahi-mdo, མིག་བཅུ་གཉིས་པའི་མདོ (folios 420-427), sur quelques prédictions astrologiques.


TEXTES TRADUITS DU PALI
Observation. — Tous les Sûtras qui suivent, au nombre de treize, ont été empruntés au Canon des bouddhistes du Sud et traduits du pali en tibétain, par ordre supérieur. Cela résulte d’un avertissement inséré entre le texte n° 12 et le texte n° 13, au folio 427 de ce volume. Csoma a eu tort de ne pas signaler cette particularité. Les originaux palis de ces treize textes, à l’exception de deux, ont tous été reconnus ; il en est neuf qui font partie du recueil intitulé Paritta. Quelques-uns de ces Sûtras ont, dans le Kandjour même, leur équivalent, propre au Canon des bouddhistes du Nord (L. F.) 

13. Dharma-Cakra pravartanam, tib. chos-kyi hkhor-lo rab-tu-skhor-va ཆོས་ཀྱི་འཁོར་ལོ་རབ་ཏུ་སྐོར་བ (folios 427-428). Sur l’acte de faire tourner la roue de la loi ou de prêcher la religion du Buddha. Çâkya à Vârânasi enseigne les quatre vérités à ses cinq premiers disciples[2].

14. Jâtaka-nidânam, tib. Skyes-pa-rabs-kyi-gleng gji. སྐྱེས​་པ་རབས་ཀྱི་གླེང​་གཞི (folios 432-543). Récit de plusieurs naissances de Çâkya et d’autres Buddhas[3].

15. Atânatiya sûtra, tib. Lcang-lo-can-gyi-pho-brang-gi-mdo, ལྕང་ལོ་ཅན་གྱི་པོ་བྲང་གི་མདོ (folios 543-5.58). Les quatre grands rois (Kuvera, Rastrapâla, etc.), résidant aux quatre côtés du Ri-rab (Sk. Meru) avec leur suite, rendent hommage à Çâkya et célèbrent ses louanges. Instruction qu’il leur adresse[4].

16. Mahâ-samaya sûtra, tib. Hdus-pa-chen-pohi-mdo, འདུས་པ་ཆེན་པོའི་མདོ

  1. Le texte sanscrit de cet avadâna, ou un texte analogue, fait partie du Dîcya-avadana
    (L. F.) 
  2. Le texte pali se trouve deux fois (au moins) : dans le Vinaya (Mahavaggo) et dans le Sutta Sanyutta-Nikâya (Mahavaggo XIII, ii, 1). Voir la version septentrionale, vol. XXVI, 33. (L. F.) 
  3. Le texte pâli forme le préambule du célèbre recueil intitulé Jâtaka et est en connexion étroite avec le Buddhavamsa (pali) ; il ne fait pas partie du Paritta, sa longueur eût suffi pour l’en exclure. (L. F.) 
  4. Le texte pali se trouve dans le Digha-nikâya (III, 6) c’est le 22e du Paritta. (L. F.)