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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/428

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Dhitika, le quatrième chef du bouddhisme après Çâkya ; successeur de Çanahi-gos-can. Dulva xi, 690-5.
Dhrtarastra, un des quatre grands rois du mont Méru, cité ordinairement le premier (Rgyud xn, 2°).
Dhyâna, sorte de méditation ou de contemplation dont il est très souvent question. Csoma n’en parle guère ou du moins ne la désigne pas sous son nom. Expliquée, Rgyud xix, 13°. Voir aussi Mdo ii, 1° ch. 11 (Lalitavistara).
Dhyâni-Buddha. « Buddha de la contemplation », création du système tantrika. Il y en a cinq, Vaïrocana, Axobhya, Ratnasambhava, Amitâbha, Amoghasiddha.
Pourquoi on les a appelés ainsi (Rgyud xxi, 3°) ; comment on doit les représenter dans un mandala avec leurs symboles (Rgyud xxii, 4°) ; vers de bénédiction sur eux (Rgyud xix, 20°) ; assimilés à l’Amṛta (Rgyud xxii, 6°). Ils expliquent ce que c’est que l’ « Être suprême », et discutent sur l’âme (Rgyud v, 2°).
Dîpankara, ancien Buddha, prédit la venue de Çâkyamuni (Mdo xv, 8°).
Dîpankara crî-jñâna, tib. : Cho-vo-atisa, du Bengal, a révisé Rgyud x, 5°, 6°, 7° ; xi, 10° ; xiii, 34° ; xiv, 18°.
Dîrghanakha, tib. : Sen-rings, « aux longs ongles », fils de Gnas-len-gyi bu, brahmane de Nalada, reçut en naissant le nom de Stod rings, « à la longue poitrine » ; il eut pour sœur Çârikâ. Il était très versé en toutes sciences, et notamment dans les Védas (Dulva i, 13, li). Il se rend dans le Midi pour apprendre le système Lokayata ; ne peut être admis dans l’école, parce qu’il est laïque ; adopte la vie religieuse, (se fait parivrajaka) et laisse pousser ses ongles jusqu’à ce qu’il ait appris la philosophie Lokâyata ; de là son nouveau nom (Dulva i, 18). Son entrée dans la confrérie (Dulva i, , 51-57). Questionne Çâkya et reçoit instruction (Mdo xxviii, 2°).
Dkar mo, « blanche », un des douze noms de Çrî (Rgyud xv, iv, 5°.)
Dmar-ser-can, 11° chapitre du Vinaya-vastu (Didva m, 229-272) ; il y est question de la bande Dmar ser can ; mais Csoma ne donne aucune explication ; le sens du mot est « qui a du jaune rouge ou du jaune et du rouge ». Cela paraît avoir trait à des discussions sur la nuance du vêtement, qui auraient eu lieu dès l’origine. Aujourd’hui les bouddhistes du Nord se partagent en rouges et en jaunes.