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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Kenahibu, « le fils de Kena °, ṛṣi qui présente à Çâkya huit sortes de breuvages ; il invite Çâkya à dîner et entre avec tous ses disciples dans la confrérie (Dulva iii, 59-60). Il célèbre les qualités de Çâkya (Dulva iii, 64-71).

Khri-de-srong-tsan, roi tibétain (appelé aussi Dpal-lha-brtsan-po), a fait traduire, dans le neuvième siècle, le Lankâvatâra sûtra (Mdo v, 2°).

Khri srong-dehu tsan, autre forme du nom de Khri-de-srong tsan. C’est sous lui que fut traduit le Rgyud xxii, 14°.

Khyad-par-sems, Bodhisattva auquel Çâkya adresse le Mdo xx, 17°.

Kinnara-râja, roi des Kinnaras, êtres non humains semblables à l’homme (Mdo XII, 6°).

Kîrtidjaja, traducteur tibétain de Rgyud v, 1°.

Klad-pahi thod-pa hpyed-pahi dpyad, Opération chirurgicale, l’ouverture du crâne (le trépan ?) pratiquée avec succès par le médecin Hts’o byed, fils adultérin de Bimbasâra, roi de Magadha (Dulva iii, 95).

Kluhi gjon-nu Sprul-pa-Hod-srung. Ce nom, qui doit être l’équivalent du sanskrit Nâga-kumâra-nirmâna-Kâçyapa, est appliqué au Buddha Kâcyapa dont il serait le nom complet (Dulva i, 172).

Kluhi rgyal mts’an, Lotsava tibétain, a participé à la traduction du Dulva v, VI, VII, i VIII, IX ; est le seul traducteur nommé de Dulva xii et XIII.

Koçala, contrée de l’Inde voisine de l’Himalaya, riche et fertile, dont le pays des Çâkyas semble avoir été une dépendance (Dulva iv, 23-5). La capitale en était Çrâvasti.

Le roi de Koçala est cité Dulva iv, 142 ; vi, 93-143. Mdo xvii, 2°. 3° ; XXV, 8°. Mdo XXX, 8°.
Du reste les noms de Çrâvasti la capitale, de Prasenajit, le roi, reviennent constamment. Le roi de Koçala, après Prasenajit, fut Hpags-skyes-po (Dulva x, 141-145).

Kolita, lib. : Pang-skyes, nom donné à Maugalyâna à sa naissance. Voir Maugalyâna.