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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Nilambara, divinité convertie par Çâkya après sa victoire sur Mâra (Rgyud VI, 1°), et dont le nom revient dans le titre de Rgyud vi, 7o.
Nirriti, divinité qui a pour emblème le glaive (Rgyud xix, 12o).
Nor-bdag-ma, mère de l’ancien Buddha Kâcyapa (Mdo i).
Nor bzangs, prince royal ; ses amours avec Yid-phrog-ma, sorte de roman ou de féerie (Dulva ii, 390).
Nor-can, riche citoyen de Vaïçâlî qui invite Çâkya privément, au mépris d’une loi qu’il ignorait et par laquelle les habitants s’étaient engagés à ne lui faire que des réceptions publiques. Sa femme, son fils, sa belle-fille font de même après lui. La ville veut le punir, il obtient son pardon ; il prend refuge dans le Buddha avec toute sa famille et adopte le bouddhisme (Dulva iii, 25-35). Dans son existence antérieure il avait été Me-thog-phreng rgyud-mkhan, de Vâranâsî (Dulva iii. 32-35).
Nor-gyi-bdag-mo, « qui a la seigneurie des richesses », un des douze noms de Çri (Rgyud xv, 4o).
Nyagrodha, nom d’un arbre, le figuier indien.
Nyagrodha (de Bodhimanda), celui sous lequel Çâkya a trouvé la Bodhi (Mdo vi, 2o).
Nyagrodha (grotte du), lieu voisin de Rajagṛha, où la confrérie s’est réunie immédiatement après la mort de Çâkya pour y faire la première compilation des livres bouddhiques (Dulva xi, 667). C’est donc là que se serait tenu ce qu’on appelle le premier concile bouddhique.
Nyagrodha-vihâra, « monastère du Nyagrodha », résidence de Çâkya près de Kapilavastu (Dulva iv, 146) ; Çâkya y interdit l’entrée dans la confrérie sans permission des parents (Dulva i, 121-3). Maugalyana y raconte l’origine de la race Çâkya et du monde (Dulva iii, 419-446). Çâkya y refuse d’accéder à la première demande qui lui est faite d’établir une confrérie de femmes (Dulva xi, 326).
Ñe-dgah, traduction tibétaine du sanskrit Upananda. Voir ce nom.
Ñe-rgyal, traduction du sanskrit Upatisya. Voir ce nom.