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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Nota. — Csoma dit que le sûtra Mdo xvii, 11o, a été prononcé à sa demande ; mais le mot tibétain de la personne qui a demandé cette instruction n’est pas du tout celui qui est donné à Umâ dans Rgyud XVII, 2o et correspond par ses éléments au sanskrit Çrî mahâ devî, « Çrî, la grande déesse ».

Upadhyâya, tib. : Mkhan-po, « professeur », titre ajouté au nom de certains docteurs, entre autres à celui de Gayadhara, traducteur de Rgyud iv, 6o et de Çânti-garbha, traducteur de Rgyud viii, 4o. — Titre des deux personnages appelés à présider la réunion des moines (Dulva i, 68).
Upali, tib. : Ne-var-hkhor, barbier des Çâkyas, entre dans la confrérie (Dulva iv, 104) ; passe pour le compilateur du Dulva (Dulva, préliminaires, et IV, 104). Il questionne Çâkya sur l’accueil à faire à celui qui a semé la division parmi les prêtres etc. (Dulva i, 190) ; Çâkya lui expose les bons et les mauvais caractères d’un moine (Mdo xxvi, 2o). Après la mort de Çâkya il prend part à la réunion de la grotte du Nyagrodha comme compilateur du Dulva (Dulva xi, 667 et suiv.) Les volumes XII et XIII du Dulva sont occupés entièrement par ses questions et par les réponses qu’y fait Çâkya ; les questions d’Upali font aussi le sujet de Kon-tsegs, 20o.
Upananda, tib. : Ne dgah. 1. Imposteur, type de l’imposteur, se joue de deux vieux moines inconsidérés (Dulva i, 153) et commet d’autres fourberies (Dulva iii, 133-162). Il était très avare, fort riche et laissa en mourant 30,000 tola d’or qu’on se disputa. Le roi voulait s’emparer de la succession. Elle fut d’abord accordée aux moines de Çrâvastî, mais ensuite on convint de la partager entre ceux de six grandes villes (Dulva i, 162-5).
2. Roi des Nâgas dont le mot tibétain n’est jamais isolé, et se présente constamment associé à celui de Nanda. Voir Nandupananda.
Upasena, petite société religieuse (?) qui, ainsi que plusieurs autres, s’enrôle dans la confrérie de Çâkya et le suit partout (Dulva, préliminaires ou I, 1).
Upatisya, tib. : Ne rgyal, « Tiṣya le jeune », nom donné, lors de sa naissance, au fils de Tiṣya et de Çârikâ, ordinairement appelé Çâriputra.
Voir ce nom.