Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/493

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
475
VOCABULAIRE DE L’ANALYSE DU KANDJOUR
les leçons (Mdo xvi, 15o) de Çâkya. Une des grandes villes de l’Inde où Çâkya aurait pu naître (Mdo ii, 1o).

Nota. — À propos de Mdo xvi 15o, Csoma donne pour le nom tibétain de Vadsala bdag-med-pa, ce qui est une évidente erreur dont nous ne savons pas l’origine ni l’auteur. Dans la Vie du Bouddha Çâkya-mouni, M. Foucaux dit que Vadsa est le nom du roi de Kauçambhi, Vadsa, serait donc un autre nom de Kauçambhi ou le nom du pays dont cette ville était la capitale.

Vâyu, « le vent », divinité brahmanique très proche d’Indra. A pour emblème une bannière (Rgyud xix, 12o).
Véda, célèbres recueils des plus anciens hymnes et chants sacrés du brahmanisme.
Le Dulva en connaît quatre (le Rig, le Yajur, le Sâma, l’Atharva) que Stod-rings possédait parfaitement (Dulva i, 14).
Cités de nouveau (Dulva ix, 282).
Venuvana, « bois des bambous », voisin de Râjagṛha donné pour résidence à Çâkya par le roi Bimbasâra (Dulva i, 42) et appelé Venuvana Kalandaka nivâpa , « bois des bambous, enclos du Kalandaka ». Ce mot Kalandaka, que le tibétain qualifie d’oiseau, est ordinairement pris dans le sens d’écureuil.
C’est un des lieux où résidait Çâkya quand il se trouvait à Râjagṛha, mais non pas le seul. C’est là qu’il convertit Çâriputra et Maugalyana (Dulva i, 44). Il y prononça le Kuçala-mûla-paridhara (Mdo iv, 1o).
Vetâla, esprits impurs qui raniment momentanément les corps morts. Dhâranî à l’occasion de sept Vetâlas (Rgyud xiv, 28o).

Nota. — Le Kandjour rend ce mot méconnaissable en le travestissant sous la forme barbare Vetuda reproduite par Csoma ; j’ai rétabli la vraie leçon.

Viçuddha-siddha, pandit indien, réviseur du Ratna-Ananta (Mdo iii), traducteur de Mdo xv, 8o.
Viçvabhu, tib. : Thams-cad skyob, ancien Buddha qui a recommandé le Pratimoxa (Dulva v, 30).