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INTRODUCTION


Deux Mobeds qualifiés 1[1] entrent dans l’enceinte du sacrifice et lient leur kosti : l’un d’eux, celui qui doit jouer le rôle de Râspî, lave et consacre les instruments du sacrifice et les prépare conformément au cérémonial du Paragra (v. plus haut) : après quoi, il pose la main sur le Barsom et s’assied.


Le Mobed qui doit jouer le rôle de Zôt prononce un Ashem vohû :

 

1. Ashem vohû 2[2]. La sainteté est le bien suprême, et c’est aussi le bonheur. Le bonheur à celui qui est saint de la sainteté suprême !


Puis, debout devant la cuve à laver les instruments (la kundi), il prononce un Ahunvar :

 

Yathâ ahû vairyô 2[2]. Le désir du Seigneur est la règle du bien.

Les biens de Vohu Manô aux œuvres faites en ce monde pour Mazda !

Il fait régner Ahura, celui qui secourt le pauvre 3[3].


Il lave ses deux mains l’une après l’autre, en disant à chaque fois :

 

Khshnaothra Ahurahê Mazdâo. Ashem Vohû. « Réjouissance à Ahura Mazda ! Ashem Vohû. »

 

  1. 1. Ayant accompli les rites du grand Khôb (voir au Paragra).
  2. a et b 2. Voir le commentaire de cette prière au Hà XX.
  3. 3. Voir le commentaire au Hâ XIX. — Le nombre des Ahunvars dépend du caractère de la cérémonie : 10 pour le Yasna du jour Ormazd (le 1er du mois) ; 8 pour celui d’Ardà Frôhar ou des Gêthas ; 5 pour celui de Srôsh ; 4 pour celui des Gâhânbârs ; 2 pour celui du Sirôza ; 7 pour celui du Minô Nâvar.