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Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/159

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ZEND-AVESTA : YASNA. — HA 1


9 (26). J’annonce et j’offre [ce sacrifice] aux Fêtes de saison 35[1], saints, maîtres de sainteté.

J’annonce et j’offre [ce sacrifice] à Maidhyôi-zaremaya 35[1], saint, maître de sainteté.

J’annonce et j’offre [ce sacrifice] à Maidhyôi-shema 35[1], saint, maître de sainteté.

J’annonce et j’offre [ce sacrifice] à Paitish-hahya 35[1], saint, maître de sainteté.

J’annonce et j’offre [ce sacrifice] à Ayàthrima 35[1] où la chaleur tombe et où se fait la saillie des troupeaux ; saint, maître de sainteté.

J’annonce et j’offre [ce sacrifice] à Maidhyàirya 35[1] ; saint, maître de sainteté.

J’annonce et j’offre [ce sacrifice] à Hamaspathmaêdaya 35[1], saint, maître de sainteté 36[2].

    du vîshaptat tombe toujours dans les limites des trois pentades indiquées ; et c’est aussi la raison pour laquelle il leur faut une période vague de cinq jours.

    Il est à noter que cette division tripartite du mois répond à celle du mois grec en mois commençant, mois médial, mois finissant : μηνὸζ ἱσταμένου, μεσοῦντοζ, φθίνοντοζ.

  1. a, b, c, d, e, f et g 35. Les Yàiryas ou Gàhânbârs ; voir Appendice D. — Dans le Vendidad Sadé, le § 9 est remplacé par le ier chapitre du Vispéred, qui reproduit le § 9 et complète longuement l’énumération des Ratus.
  2. 36. Ces « trente-trois maîtres de sainteté » ne peuvent être les divinités dont l’énumération précède, car aucune façon de les compter ne donne le nombre voulu. Si on les compte toutes, même en supprimant les doubles emplois, on dépasse le nombre ; si on compte seulement celles qui ont le titre de « maître de sainteté », on reste en deçà. Par la même raison, le nombre ne peut s’appliquer aux divinités qui suivent. Anquetil l’applique aux choses qui sont « auprès et autour de l’Hàvan » (le mortier où l’on broie le Haoma) et qui seraient « vingt-six vases et instruments de religion, la chair, le Hom, le Pérahom, les Darouns, les racines d’arbre, les fleur.s et les odeurs » : mais cette énumération semble arbitraire et sans autorité traditionnelle. Cette mention des trente-trois Ratus n’était pas isolée dans l’Avesta complet : d’après le Dìnkart (VIII, 7, 17), un des Nasks, le Pàjag, donnait la liste des trente-trois principaux chefs qui se tiennent tout près et tout autour de Hàvan (madam 33 ratih nazdist pîràmûn nihân : lire hàvan), avec leur hiérarchie et l’indication du monde, céleste ou terrestre, auquel ils appartiennent. La prière du Kosti célèbre « le Seigneur et les trente-trois Amshàspands », ce que Tîr Andàz interprète « les trente-trois chefs qui se tiennent près de la cour du Seigneur ».
    Il est probable que ce nombre de trente-trois était un nombre consacré de longue date ; car les Védas connaissent aussi trente-trois dieux qui se rendent au sacrifice