HÂ 2
Ce Hâ fait connaître aux dieux deux des éléments du sacrifice, la libation ou eau consacrée (zaothra, zôhr) et le baresman (barsôm). Les manuscrits liturgiques lui donnent le nom de Barsam Yasht « offrande du Barsôm » (N. : baresmaiaçnî) .
La formule essentielle est âyêsê yêshti « j’appelle au sacrifice» (voir note 1) : le prêtre commence par appeler au sacrifice les deux offrandes elles-mêmes, puis avec ces offrandes il appelle les dieux.
L’énumération divine, comparée à celle du Hâ I, présente quelques variantes que nous marquons en note. Elle sert de modèle au Hâ VI, tandis que celle du Hâ I est suivie dans les Hâs III, IV et VII.
Le Zôt passe en revue du regard tous les objets du sacrifice : jusqu’aux mots imat baresman « ce baresman » il se tient penché et fait tourner le barsôm sur le Mâhrû.
1. J’appelle la libation au sacrifice 1[1] : j’appelle le baresman au sacrifice.
- ↑ 1. zaothra âyêsê yêshti, zôhrak bôyahûnam ô danâ îzishn « je désire la libation pour ce sacriflce ». On serait porté à croire qu’il s’agit d’un ordre matériel, le prêtre