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ZEND-AVESTA : YASNA. — HA 4 [SROSH DARUN]
ce Haoma, ce Myazda, ces libations, ce baresman pieusement lié ;
ce bœuf bienfaisant, cette Haurvatât, cette Ameretât 1[1] ;
cette vache bienfaisante 2[2], ce Haoma et ce Parahaoma, ce bois et cet encens ;
cette foi et cette vertu ; cette Maîtrise et cette Adoration des Maîtres ; cette récitation des Gâthas et ces Commandements bien accomplis ;
toutes ces choses, nous les donnons et les consacrons.
2 (4). Toutes ces choses, nous les consacrons à Ahura Mazda, au pieux Sraosha, aux Amesha-Speñtas, aux Fravashis des justes, aux âmes des justes, au Feu, fils d’Ahura Mazda ; au Grand Maître 3[3] et à toute la création du Bien ;
en sacrifice, prière, réjouissance et glorification.
3 (5). Ces bonnes pensées, ces bonnes paroles, ces bonnes actions ;
ce Haoma, ce Myazda, ces libations, ce baresman, pieusement lié ;
ce bœuf bienfaisant, cette Haurvatât, cette Ameretât ;
cette vache bienfaisante, ce Haoma et ce Parahaoma, ce bois et cet encens ;
cette foi et cette vertu ; cette Maîtrise et cette Adoration des Maîtres ; cette récitation des Gâthas et ces Commandements bien accomplis ;
5 (10). Toutes ces choses, nous les consacrons, pour qu’elles multiplient
- ↑ 1. Voir Y. III, note 4.
- ↑ 2. gàm hudhàonhem, comme dans la ligne précédente ; désigne ici le lait, le jîvâm (gàm jîvyâm ; Y. III, 3, 12) ; dans la ligne précédente, l’offrande de chair.
- ↑ 3. Ahura.
- ↑ 4. yavaêjibyô yavaêçubyô. Selon le Commentaire, qui probablement raffine trop ici, la première épithète indique qu’ils ne meurent pas, la seconde qu’on ne peut les faire périr.
- ↑ 5. yôi vañhéush shyêinti manañhô : « ils habitent là où sont Vahûman et ceux qui appartiennent à Vahûman » c’est-à-dire qu’ils habitent partout où il y a des gens de bien : ils ne sont en effet autre chose que la personnification, la source et la récompense des diverses vertus (contra XLVII [XLVI], 5 c).
t. i. 8