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INTRODUCTION
CHAPITRE I 1[1]
HISTOIRE DES ÉTUDES ZOROASTRIENNES
I. Le Zoroastrisme et les Grecs. — La Renaissance. Barnabe Brisson. — Les voyageurs du xviie siècle. — Thomas Hyde. — Le Vendidad Sadé à Oxford. — Frazer. — Fréret. — Foucher.
II. Anquetil-Duperron à Surate. — La traduction d’Anquetil. Ses mémoires scientifiques. — Les polémiques sur l’authenticité de l’Avesta ; contestée par William Jones, Richardson, Meiners ; défendue par Kleuker, Tychsen. — Déchiffrement des inscriptions pehlvies par S. de Sacy.
III. Affinité du zend et du sanscrit découverte par William Jones. Théorie du zend, dialecte pracrit : Paulo de Saint-Barthélémy ; Leyden ; Erskine. — Indépendance du zend et du sanscrit démontrée par Rask. — Retour en arrière de P. de Bohlen.
IV. Burnouf. Sa méthode. Ses matériaux. Nériosengh. Le Commentaire sur le Yasna.
V. Les études zendes après Burnouf. Schisme. — L’école étymologique ou védisante : Bopp, Benfey, Roth, Geldner. Principe de l’école : son erreur. — L’école traditionaliste ou historique. Travaux de Spiegel et de Justi. Insuffisance des matériaux employés. — Travaux de Haug et de West. Renouvellement des études zendes par le développement des études pehlvies.
I
L’histoire des études zoroastriennes peut se diviser en deux périodes, l’une allant d’Anquetil à Burnouf, l’autre de Burnouf à nos jours.
La doctrine de Zoroastre et des Mages avait éveillé la curiosité des Grecs
- ↑ 1. Ce chapitre reproduit en partie le premier chapitre de l’Introduction de mon Vendidad anglais (pp. xi-xxv).