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ZEND-AVESTA : YASNA. — HÂ 17
Nous sacrifions au feu Spénishta 2.
Nous sacrifions au feu Nairyô-sañha 2, divinité qui réside dans le nombril des rois.
Nous sacrifions au Feu, maître de maison de toutes les maisons 3[1], créé par Mazda, fils d’Ahura Mazda, maître de sainteté, — avec tous les feux.
12 (70). Nous sacrifions aux bonnes eaux, aux eaux très bonnes, créées par Mazda et saintes 4[2].
Nous sacrifions à toutes les eaux saintes, créées par Mazda 5[3].
Nous sacrifions à toutes les plantes saintes, créées par Mazda.
13. Nous sacrifions à la Parole Divine, sainte, très glorieuse.
Nous sacrifions à la Loi donnée contre les démons, la loi de Zarathushtra ;
Nous sacrifions à la longue Tradition.
Nous sacrifions à la bonne Religion Mazdéenne.
14. Nous sacrifions au mont Ushidarena, créé par Mazda, siège de sainte félicité, qui est un dieu.
Nous sacrifions à toutes les montagnes, sièges de sainte félicité, sièges de pleine félicité, créées par Mazda, saintes, maîtres de sainteté.
Nous sacrifions à la redoutable Gloire des Kavis, créée par Mazda.
Nous sacrifions à la redoutable Gloire insaisissable, créée par Mazda.
Nous sacrifions à la bonne Ashi, brillante, grande, forte, de belle taille, pleine de bonté.
Nous sacrifions à la Gloire, créée par Mazda.
Nous sacrifions au Bien-Être, créé par Mazda.
15. Nous sacrifions à la bonne Bénédiction du juste.
Nous sacrifions au juste lui-même, homme de bien.
Nous sacrifions à la Pensée de malédiction du juste, divinité redoutable et puissante.
16. Nous sacrifions à ces eaux, ces terres, ces plantes ; nous sacrifions à ces lieux, ces terres, ces campagnes, ces demeures, ces étables ; nous sacrifions au Maître des contrées, Ahura Mazda.
17. Nous sacrifions au plus grand de tous les maîtres ; aux Génies des jours, des veilles, des mois, des fêtes de saison, des années.
- ↑ 3. Étant feu du foyer.
- ↑ 4. L’eau consacrée du présent sacrifice.
- ↑ 5. Toutes les eaux en général.
- ↑ 6. Reproduit et développé dans le chapitre xxvi.
- ↑ 7. ufyêmi, khvéshînam, c’est-à-dire je me les rend favorables. Le mot pehlvi peut se lire aussi andêshînam, « je pense à, je médite sur » ; mais la variante nafshâ-înam prouve la première lecture.