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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

16. Et je te demande comment il en sera de celui®’en la demeure de qui règne le [Dieu] sage®^, qui ne jalouse point®* le développement du bien ®^ dans le district et le pays ®^, qui te ressemble, ô Mazda Ahura, dans ses actions.

17. Lequel des deux a la foi la plus forte, du juste ou du méchant ®® ? Que celui qui sait ne parle pas à celui qui ne sait pas, de peur que l’ignorant ne le trompe ®® ! Fais-nous connaître, ô Ahura Mazda, les signes de Vohu Manô ®^ !

18. De la bouche du méchant, que nul de vous n’écoute la Loi et les instructions ®® ! Il apporterait à la maison, au bourg, au district®®, au pays, le malheur et la mort : traitez-le à coups d’épée’’®.

19. Mais écoutez celui qui a l’idée du Bien et qui le connaît dans les deux mondes ô Ahura ; celui qui sait dire la vérité et dont la langue est libre Avec ton feu rouge, ô Mazda, tranche entre les deux adversaires*.

malfaiteur, de mauvaise religion, qui, même pour argent ne fait pas de bien ; qui tue l’innocent ; — cruel châtiment dans l’enfer de celui qui fait roi un tel méchant ».

61. Quelle sera sa récompense ?

62. Au figuré : « c’est-à-dire celui qui idéalement établit Auhrmazd roi en sa personne » (P.).

63. asperezatà, akôshilàv, « celui qui dans le monde ne s’oppose pas au prince qui fait le bien » P. — cf. sperezvào « jaloux » ; Y. LXV, 8, 30.

64. De l’Asha, du bien moral et religieux. — shôithrahyâ vâ dahyéusb va : sbôitbra répond à zantu dans la nomenclature territoriale ; voir note 69. Cf. page 20.

65. verenvaitè mazyô ; c’est-à-dire, a la foi la plus énergique, la plus agissante [lûkhshâkihâtar].

66. Que le croyant ne converse pas avec l’hérétique, qui pourrait l’induire en erreur. — màevîdvào aipi-débâvayat : je traduis débàvayat d’après àdebaomà (Y. XXX, note 17), comme dérivé d’un verbe deb-u tromper (z. dab, sscr. dabb) ; le pehlvi semble y voir un dérivé de bù, dé-bu, et entend « de peur qu’ensuite il ne devienne ignorant » (U ne tombe dans l’erreur).

67. Les signes de la Bonne Pensée, les signes auxquels on reconnaît la doctrine orthodoxe.

68. « N’écoutez pas l’Avesta et leZend de la bouche des hérétiques » (P. Aharmôkân).

69. demànem, visem, sbôitbrem, dahyùm ; répond à la momenclature usuelle ; nmànem, visem, zaûtùm, dahyûm (v. p. 29, et plus haut note 64).

70. Le principe de saint Louis sur les controverses entre juifs et laïques.

71. Qui sait en quoi il consiste dans nos rapports avec les êtres de ce monde et avec ceux du ciel.

72. bizvô-vasô, le contraire de bîtô-bizvô ; qui ose parler (apêhim) et qui sait parler.

73. Dans l’épreuve du Var, appliquée ici, semble-t-il, aux controverses publiques