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HÂ 35. — YASNA HAPTANHAITI 1




Deux idées dominent ce Hâ :

1o Le fidèle, qui enseigne le bien, s’approprie le mérite de toutes les bonnes œuvres qui seront accomplies sous son inspiration (§§ 2, 8).

2o La meilleure des bonnes œuvres, c’est, à l’égard du ciel, d’adorer Abura ; à l’égard de la terre, de bien traiter le bétail (§§ 3, 4, 7).

Que chacun, dans ce sens, pratique lui-même et enseigne aux autres ce qu’il sait en toute certitude être le bien (§ 6). Prenez pour instructeur suprême Ahura (§ 9), dont le culte est au-dessus de tous les cultes.


Le § 4 est une introduction générale au Yasna (qui ne commence qu’au § 2.


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Zôt et Râspi ensemble :


1 1[1]. Nous sacrifions à Ahura Mazda, saint, maître de sainteté.

Nous sacrifions aux Amesha-Spentas, les bons souverains, les bienfaisants.

  1. 1. Cette phrase n’appartient pas en réalité au premier Hâ du Yasna Haptantanhâiti : elle sert d’introduction à tout le Yasna, de sorte qu’on devrait la marquer 0 et commencer la numérotation au paragraphe suivant. En effet, le Cim i Gâsân, § 16, nous dit que le Yasna commence à humatanâm et que le premier Hâ contient neuf strophes. Aussi la strophe humatanâm est-elle hishâmrâta, comme les débuts de Gâthas, et comme eux se répète aussi à la fin du Yasna Haptanhâiti.

t. i. 33