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Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/415

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HÂ 39. — YASNA HAPTANHAITI 5



Invocation à l’ânie des animaux ; à l’âme des justes ; aux Ame shaSpentas.

Le fidèle se donne tout entier à Ahura.


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1. Ici nous sacrifions à l’âme du Bœuf et au corps du Bœuf 1[1].

Nous sacrifions à nos âmes et à celles des troupeaux qui nous font vivre ; à ceux pour qui ils existent et à ceux qui existent pour eux 2[2].

2 (4). Nous sacrifions aux âmes des animaux sauvages et des animaux domestiques 3[3].

Nous sacrifions aux âmes des justes de tout temps, hommes et femmes, dont la bonne religion lutte, luttera, ou a lutté [pour le bien] 4[4].

  1. 1. L’âme du Bœuf ou Goshùrûn, v. Y. XXIX.
  2. 2. « Ceux pour qui ils existent, les guerriers (artêshtàr) ; ceux qui existent pour eux, les laboureurs (vàstryôsh). »
  3. 3. daitikanàmcâ aidyùnâm ; v. Études iraniennes, II, 150-151.
  4. 4. Ou bien : « aide, a aidé, aidera [le bien] » ; cf. Y. XXVI, n. 13. — yaêshàm vahèhish daènâo vanainti vâ vénghen va vaonaré và. On est porté d’abord à considérer vanainti, vénghen, vaonaré, comme trois temps du même verbe van, frapper : frappent, frapperont ( ?), ont frappé. Le pehlvi a : man olàshàn vêh dîn havâ-nd pun êvkartakîh vânitâr hava-nd artêshtàr u vandishn havd-nd vâstryôsh u shapîr gahrà havâ-nd asrû « ceux dont la conduite religieuse est bonne, pris dans l’ensemble, sont : ceux qui frappent, c’est-à-dire les guerriers ; ceux qui acquièrent, c’est-à-dire les laboureurs ; ceux qui sont gens de bien, c’est-à-dire les prêtres ». Autre-