Page:Annales du Musée Guimet, tome 21.djvu/532

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




HÂ 62 (SP. 61). — ÂTASH NYÂYISH



Ce Hâ forme la partie essentielle de l’Âtash Nyâyish, la Prière du feu, et dans le manuscrit Pt4 il en porte le titre. C’est la partie du sacrifice consacrée à l’adoration du feu.


Outre la traduction pehlvie, il existe de ce Hâ une traduction sanscrite (fonds Burnouf3, pp. 54-66) et une traduction persane (East India Office Library, XXV, 43), publiées l’une et l’autre dans les Études iraniennes, II, 309-318).

_______________________




Le Zôt lève le Barsom du Barsomdân, le prend dans sa main gauche et pousse à mi-hauteur dans le faisceau le Zôrtâê ;.il prend dans sa main droite le taê qui est au pied du Mâhrû (le Parâgâm), prend la soucoupe à Jîvâm de dessus le Hâvan, la met sur la table, et debout, en face du feu qu’il regarde, dit ce qui suit en compagnie du Ràspî, qui jette au feu des parfums 1[1] :


Le Zôt ef le Râspî ;


Yathà ahù vairyô (2 fois).


1. Yasnemca. — Je te souhaite, ô Âtar, fils d’Ahura Mazda, sacrifice et prière ; et bonne offrande, offrande de plaisir, offrande d’assistance 1[2].

Tu mérites le sacrifice, lu mérites la prière : puisses-tu recevoir le sa-

  1. 1. Pt4 : Barsôm min Barsômdân lâlâ dârishn ; namâz ol âtash yadrûnishn yasnemca od rôishâ min raylâ gavishn. « Lever le Barsom de son support, faire hommage au feu et réciter, debout, les mots yasnemca jusqu’à la fin ».
  2. 1. Voir plus haut LX, 6, note 15.