Page:Annales du Musée Guimet, tome 22.djvu/195

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

APPENDICE A IW

s’agil à présent de l’expulser : c’esl l’œuvre du Sag-dul, n Regard du cliieii ». On croyait que le chien qui regarde un mort en chasse le démon qui y est logé : le chien qui hurle la mort et la voit passer avait sans doute sur elle des lumières et des pouvoirs que l’homme n’a pas. [.e chien le plus puissant conire la Druj est le chien à quatre yeux (cathru-cashma), c’est-à-dire avec deux taches sur les yeux, ou le chien hlanc auxoreilles jaunes .. défaul de ces chiens, désignés par leurs formes rares et bizarres à des fonctions surnaturelles, on pouvait recourir à un chien ordinaire (chien de berger, chien de garde, chien de chasse, chien errant)"’. On approche le cliien du mort et quand il approche le museau du mort, il chasse la Druj. On répète le Sa(j-(lidài commencement de chaque Gàh, tant que le cadavre reste dans la maison.

Le Sag-dîd opéré, on apporte dn feu dans la chambre et on l’entrelient avec des bois parfumés, doiil la llamme odorante tue les démons dans toutes les directions où le venl la porte’", lii prêtre, assis à trois pas au moins du mort, récite l’Avesta juscju’au moment oi !i le corps est ti’ansféré au Dalvhma.

Le transport au Dakhma a lien de jour, car le corps doit être exposé au soleil (Vd. Y, 13 ; VI, 51). Si le décès se produit au commencement de la nuil, le transport a lieu le malin suivant ; s’il a lieu lard dans la nuit on de grand malin, le transport se fait le soir. En cas de mort accidentelle, le délai est plus long, la Druj Nasu ne prenant pas possession immédiate du corps, autrement dit, ladécomposition du corps étant moins rapide ’^ Une heure avant le transport, les porteurs ou Kln1nili/n !< enlrenl dans la •l."j. Furg. VIII, 10. — .tà Sag-diil pour le mort n’est p ;is direcleinenl décril (huis l’Avesta ; il décrit le Sa(/-d’id du chemin qui semble n’être plus pratique. 16. Commenlairepetdviflt/l^arg. VU, 2 : .. à l’instant oii Tàme s’en va, si un a , il lâché un chien au pied du mort, la Nasu se précipitant, le chien la voit et la frappe. I^es chiens qui frappent la Nasu sont le Pasùslihaurv, teVish-haurv.le Hilnazj ; et le Tarùk ». Le chien peut être remplacé par un oiseau de proie : le faucon des muutagnes, le corbeau, l’aigle chassent la Druj quand leur ombre passe sur le cadavre sdri gai- urdsdk — lire u valàk-u dàlii nmalasli sdi/ak l’amllùnèl). Le fait qu’un cadavre que l’on rencontre a été entamé par la dent du chien ou des oiseaux suflil pour prouver qu’il y a eu Sap-did (Farg. Vil, 2 !1, note :V2 . 17. Cf. Farg. VIM. 80.

-18. Farg. Vil, 5.