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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


dans la terre’, si je n’en ai poinl tiré au jour la matière morte enfouie- ; si j’ai laissé une femme dans ses règles poser le pied sur la terre ^ ; si j’ai maltraité une femme * qui est sous mon autorité, si je l’ai traitée sans bonté et sans égard ; de sorte que j’ai fait mal et déplaisir tant aux êtres bons qu’à Spandàrmad l’Amshàspand ; etc.

H. De Ions les péchés que j’ai pu commelire, quant au ciel, à l’égard de Khordâd l’Arnshâspaïul ^ quant à la terre, à l’égard de l’eau et de toutes les espèces d’eaux ; si j’ai jeté de l’eau sur la 7iasd^ si j’ai lavé mes mains sales dans l’eau pure et courante avant de les laver dans l’eau aux graines* ; si j’ai versé de l’eau sur une femme dans ses règles ; si j’ai jeté dans l’eau pure et courante du hehr ou de la nasâ ; si j’ai jeté de la salive ou des excréments dans l’eau courante ; si je rae suis lavé dans l’eau courante pure la lête, la main, le visage ; de sorte que j’ai fait mal et déplaisir tant aux êtres bons qu’à Khordâd l’Amshàspand ; etc. 12. De tous les péchés que j’ai pu commettre, quant au ciel, à l’égard d’Amurdàd" l’Amshàspand, quant à la terre, à l’égard des plantes et de toutes les espèces de plantes ; si j’ai coupé des arbustes et des arbres jeunes ; si j’ai cueilli des fruits non mûris ; si j’ai refusé à des gens de bien des drogues et des remèdes, si je les ai donnés à des gens malhonnêtes ; si j’ai donné à manger aux pécheurs et l’ai refusé aux gens de bien ; de sorte que j’ai fait mal et déplaisir tant aux êtres bons qu’à Amurdâd l’Amshàspand ;

II, 37. Le Grand Rivâyat, p. 46, considère le ê-môk duvârishnUi comme étant le péché d’aller pieds nus (Ijj’J ^Jâ A 1,^ ij’-^^^ •>^3^ ^s^j^i^ ^^^’ '/î o^j ^^j iS^ (jLlIj «1^3 ùij" ^•j « Aller avec une seule chaussure « signilierait donc aller avec la seule chaussure naturelle,la chaussure du bon Dieu (cf . hvâ-aothra : Vd. XIII, 39). 1. Vd. III, 8.

2. Cf. Vd. III, 12.

3. Cf. Vd. XVI.

4. Cf. page précédente, note 6.

5. Khordâd est l’Amshàspand des eaux.

6. Cf. Vd. VI, 26 sq. ; VU, 25-27.

7. dasl-shûln : cf. p. 170, note 12.

8. ùbi lantûma, le mid l tan-lôkhmak du Bundahish (voir vol. I, 266, note 16), appelé aussi dbi giâh, l’eau des herbes : c’est le jus des herbes qui remplace le gôméz [l. t.).

9. L’Amshàspand des plantes.