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ZEND-AVESTA : SPÉCIMENS PARSIS. — PATET DE L'IRAN


actions par lesquelles les hommes entrent en élal de péché el par lesquelles moi je suis entré en élal de péché : de tous les péchés de ce genre, etc.

24. De Ions les péchés de toute sorte que le créateur Orm.izd a, dans la bonne Religion .Mazdéenne, enseigné être des péchés qui affligent les dieux el fout plaisir aux démons ; de ce que j’ai pensé, dit, fait et commis, de façon h entrer en étal de péché ; des péchés que j’ait faits avec ou sans réflexion ’ ; dont j’ai eu pleine connaissance ou dont je n’ai pas eu pleine connaissance, et des péchés que j’ignore ; de ceux que j’ai commis pour auliui et de ceux qu’aulnii a commis pour moi ; de tout péché dont je suis coupable ou dont j’ai été coupable ; pour qui que ce soit que je sois coupable ou que j’aie été coupable ;

de tout péché et toute faute je me répons mille fois et dix mille fois, devant Ormazd, le Seigneur aux bonnes œuvres, magnifique et glorieux, le plus grand des êtres spirituels et temporels ; devant les .msh ;spands el tous les autres Bons Esprits ; devant .Mihir, Srôsh, el Hashn Ràsl- ; devant .Vdar Kliara, Adar Gusliasp et Adar Burziu .Miliir’ ; devant le Frùhar de Z.irtushl, le Spilamide, et devant ma conscience et mon âme à moi-même, el devant tous les gens de bien ici venus.

De tous les péchés de ce genre je reviens, je me repens, jefais pénitence. 25. Je le dis trois fois*, je le dis cent fois, je le dis mille fois, je le dis dix mille fois, je me liens ferme dans la voie^ droite de la bonne Hcligion .Mazdéenne ; je me tiens ferme dans la religion que le Soigneur Ormazd et les Amslulspands ont enseignée au Frùhar adoré de Zartusht le Sj)ilamide ’"• que Zarlushl a enseignée h fiushtàsp ; que (iushlàsp a enseignée à Frashôslar, à Jilmàsp elà Isfandyàr ; que ceux-ci ont enseignée aux fidèles de ce monde ; qui par une tradition continue est arrivée jusqu’à l’ordonnateur de la sainte loi, .darbàd, fils de Mahraspand, qui se soumit pour elle à l’épreuve el en sortit vainqueur el se lint ferme en elle. 1. ushmurd, eoniplés, calculés.

2. Les trois juges de l’autre moniic.

3. Les trois feux sacrés : vol. I, 151 sq.

4. Lill. « avec trois paroles, avec cent paroles, etc.. ». 5. ràsta.

6. Cf. § 2.

T. m. 2 ;^