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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

2. Roi majestueux, droit’ et victorieux ; créateur majestueux et pur. 3. Je remercie le Créateur Ormazd : je le remercie ea pensée, je le remercie en parole, je le remercie en action. 4. Merci à toi, ô Créateur, pour les bons jours qui sont venus : je te remercie pour les mauvais jours qui ne sont pas venus. 5. Je te remercie pour la beauté du ciel, pour la largeur de la terre, la longueur des rivières-, la hauteur du soleil^ les eaux qui courent, les plantes qui poussent, le soleil qui réchauffe, la lune qui éclaire, les étoiles qui sont dans le ciel, depuis la création jusqu’à ce jour et depuis ce jour jusqu’à la résurrection et la vie future.

6. Je te remercie, ô Créateur OrmazJ : je le rem ercie en pensée, je le remercie en parole, je te remercie en action. 7. Créateur, je te remercie de ce que tu m’as fait Iranien el delà bonne Religion- ; et de ce que lu m’as donné à présent" l’intelligence ’ el la mémoire ; lecœur% la clarté de l’œil, la main elle pied ; el de bons aliments, de bons vêtements el de toute chose bonne, à mon souhait. 8. Créateur, merci à toi en pensée, en parole, en action, mille fois chaque jour, mille fois mille !

1. salil « droit >> ; Tm Andaz : durust ii 7’dsl. 2. rûd (TA. et B. au lieu du niz de S.)-

3. Littéralement « que dans le ciel il y a beauté {ki andar âsmàn z’ivà), que la terre est en large, la rivière en long, le soleil en haut [zam’in fa pahnd, rûd fa drahnâ, khorsJùd fa bùlâ ; TA. supprime fa : « de ce que la terre est longue, etc. «). L’auteur de la prière s’est rappelé la formule zende : [Ashôish baêshaza] zem-irathai’iha dànudrajaùha, hvare-berezanha : zamik-pahndi, rût-drahndi, khorhsêd-bdld ; Yasna, LX, 4 ; cf. Yt. Xlll, 32).

4. ta iinrôz (S. ta Ortnazd).

5. kut ér uhû-din kard am. — La prière quolidienne du rituel juif conlienl celte formule : Bcui soit l’Éternel, notre Dieu, maître du monde, qui ne m’a pas fait naître idoldlre !

6. nin :zz aknûn (S. ntz).

7. Iiush (S. hushn).

8. S. et B. ont vavdrùm ; TA. a uàràm, « le repos », ce qui a peu de sens ici et semble une correction malheureuse, pour la forme vavàrûm, inconnue à l’éditeur. Il semble pourtant qu’il y avait un mol vdnhn slgniliant cœur ; car le vieux Yasna pehlvi de la Bodléiennc (J’) a la glose rf(7 pour le vdrùm’qm traduit l’énigmatique