plaisir des saveurs’ ; et une pensée qui ne désire que le bien ; et tous ces
biens dont tu disposes, l’utilité^ la gloire, le bien-être, au sein desquels
tu me fais vivre, en ce monde du bien, par ton secours -.
12. Que le Paradis soit leur part ! Que l’Immortalité vienne à leur àme !
Qu’ils se reposent dans le brillant Paradis ! mes père et mère, mes frères,
sœurs, parents, amis, coreligionnaires, qui ont été et qui ont passé.
Qu’à eux tous le Paradis soit leur part !
l.S. Que ce monde terrestre’ soit leur part ! Que les bonnes œuvres de ce monde soient leur part !
14. Que toute chose, — de pensée, de parole et d’action, — soit sur la bonne route, sur la voie de Dieu !
15. Ainsi plaise à Ormazd et aux Amshàspands : ainsi et plus encore ! Ainsi soit le désir de Dieu et des Amshàspands ! 1. S. et TA. lisent rdmishn kkâràm manis/m k/wcsh avdijast fvdnn ; B. supprime khàrdm et manishn et lit rdmishn khvêsh dvdiast frârûn, « le plaisir (qui jouit) de ses désirs honnêles ». ïtâmislm Khàrdm [Khdrôm) est le Génie qui donne leur saveur aux aliments.
’2. andar in gêhdn ashdyaômand (S. uashdyaomand) avîsk hadra [B. à ash hddare.) Le dernier terme est énigmatique : avîsh transcrit en pehlvi donne khvêsh ; hàdra, comme l’observe ingénieusement M. Sachau, peut être ayydr, d’autant plus que dans le Cithrem buyât (p. 148), il semble traduit par madad (Sachau, p. 8’23~. 3. Qu’ils retrouvent là-haut le secours des bonnes œuvres qu’ils ont faites sur la terre !