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CHAPITRE III
TEMPLES

Dans une ville chinoise, les édifices les plus remarquables sont les Yamuns et les Temples. Dans les premiers, les officiers du gouvernement ont leur résidence et traitent les affaires ; ils sont souvent vastes et beaux. Les temples sont très nombreux, par la raison qu’ils appartiennent à trois religions. Ils sont de toutes sortes et de toutes dimensions. Un des plus intéressants à voir est celui de Confucius. Il est situé sur une grande place ornée d’arbres et d’eau ; tout près de là se trouvent la salle d’examens du gouvernement, le temple qui renferme les tablettes des Sages de la nation et celui où les noms des personnages illustres de la cité sont conservés sur des tablettes monumentales.

La salle des Sages contient les tablettes de soixante —douze personnages rangés à droite et à gauche de Confucius, et que l’on vénère comme ses disciples les plus distingués. Ces tablettes portent leurs noms et leurs titres. Les sages antérieurs à Confucius n’y sont pas représentés, vu que le temple est spécialement consacré à ce philosophe. Onle nomme « Koong-foo-tsze », le très saint ancien sage ; les jésuites ont latinisé ce nom et en ont fait Confucius. Sur les portes d’entrée sont des inscriptions telles que « le maître et l’exemple pour dix mille générations », et « Égal des Cieux et de la Terre ».

On célèbre les sacrifices en l’honneur de Confucius aux équinoxes de