Page:Annales du Musée Guimet, tome 6.djvu/249

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CHAPITRE XVI

C’est ainsi, Religieux, que, par la bénédiction du Bôdhisattva, Tch’andaka fit ce récit qui apaisait le chagrin du roi Çouddhôdana, celui de Gôpà, la fille des Çâkyas, celui de toutes les femmes du g-ynécée et de toute la foule des Çàkvas. Ainsi donc, Religieux, le Bodhisattva ayant donné au fils d"un dieu qui avait la figure d’un chasseur les vêtements de Kaci, et lui ayant pris les vêtements rougeâtres, se fit ainsi lui-même religieux errant, par sympathie pour le monde, par commisération pour les créatures, et en vue de la maturité complète des êtres.

Le Bodhisattva se rendit ensuite à l’endroit où était l’ermitage d’une Bràhmanî de la famille de Gâkya, qui l’invita à rester d à prendre de la nourriture.

Le Bodhisattva alla ensuite à l’ermitage de la Brâhmani Padmâ ; par elle aussi, il fut invité à rester et à prendre de la nourriture.

Il alla ensuite à l’ermitage du Brahmarchi Raivata, qui l’invita de la même manière.

De même aussi Ràdjaka, fils de Dâtrimadnndika, invita le Bodhisattva. Ainsi, Religieux, le Bodhisattva arriva successivement à la grande ville de Vâiçâli.

Eu ce temps-là aussi Aràtn Kàlàina, avec une grande réunion de Çrâvakas et trois cents disciples, avait établi sa demeure dans la ville de Vâiçâlî, et enseignait à ses disciples la loi qui conduit à la pauvreté accompagnée de la restriction des sens. Quand il vit de loin le Bodhisattva qui s’avançait, il fut