Page:Annales du Musée Guimet, tome 6.djvu/44

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
6
ANNALES DU MUSÉE GUIMET

dépassant (en nombre) les Kalpas, incommensurables, dépassant le calcul et la numération.

Et ce qu’il y eût de cercles d’assemblées pour l’arrangement des qualités du champ des Bouddhas, et d’enseignements de la loi, ils se les rappelèrent tous.

Cependant, au milieu de cette nuit paisible, le fils d’un dieu Çouddhâvâsakâyika nommé Içvara, et celui qu’on nomme Mahêçvara ainsi que Nandana, Tchandana, Mahita, Praçânta, Vinitêçvara et autres fils des dieux Çouddhâvâsakâjikas en grand nombre ; avec des couleurs surpassant celles qui surpassent, après avoir éclairé le Djêtavana tout entier d’une splendeur divine et s’être rendus à l’endroit où était Bhagavat, après avoir salué les pieds de Bhagavat avec la tête, se tinrent d’un côté. Et se tenant d’un côté, ces dieux Çouddhavâsakâvikas dirent à Bhagavat : Il y a, ô Bhagavat, une partie de la loi qui a nom Lalitavistara, conclusion des Soûtras, recueil très développé qui montre bien la racine de la vertu des Bôdhisattvas, qui fait bien voir en détail la descente de l’excellente demeure du Touchita, et le séjour dans le sein de la mère ; qui montre bien le pouvoir de la terre (où a lieu) une naissance supérieure ; la supériorité spéciale des qualités de toute la conduite du Bôdhisattva enfant ; la condition de tout ce qui se rapporte aux arts du monde, la condition des œuvres, l’écriture, la numération, la manière de joindre les doigts en priant, le calcul, l’escrime, l’exercice de l’arc, le pugilat, la lutte, la supériorité sur tous les êtres ; qui montre bien la jouissance des objets des sens dans l’appartement des femmes, qui célèbre l’acquisition du fruit mûri régulièrement partout et la conduite d’un Bôdhisattva, les divers jeux d’un Bôdhisattva, la destruction de tous les cercles de démons ; la force d’un Tathâgata, les intrépidités, la réunion des dix-huit conditions non mêlées, l’enseignement de la loi incommensurable d’un Bouddha (ce Soûtra) exposé par les Tathâgatas antérieurs, tels que les Bhâgavats Padmôttara, Dharmakêtou, Dipangkara, Gouṇaketou, Mahâkara, Richidêva, Çrîtêdjas, Satyakêtou, Vadjrasañhata, Sarvâbhibhoû, Hêmavarṇa, Abhyoutchagami, Pravaṭasâgara, Pouchpakêtou, Vararoûpa, Soulôtchana, Richigoupta, Ounnata, Pouchpita, Ourṇâtêdjas, Pouchkala, Souraçmi, Mañgala, Soudarçana-Mahâsiñhatêdjas, Sthitaboud&shy ;dhidatta, Vaçantagandhin, Satyadharmavipoulakirti, Tichya, Pouchya, Lôkasoundara, Vistirṇabhêda, Ratnakîrti, Ougratêdjas,