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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
pour engendrer à nouveau, s’unit à Pârvatî, déesse de la beauté et à Prithivî, personnification de la terre, qui deviendront bientôt une seule et même forme désignée sous le nom de Kalî, la noire, ou plus simplement Dêvî, la déesse. De cette union naît Ganeça, dieu de la sagesse, protecteur de la science et destructeur des obstacles de l’intelligence. C’est au sage Ganeça que l’on attribue une collaboration active dans la composition du Mahâ-Bharatâ[1].
Figure 3.
Ganesha, Dieu de la sagesse, fils de Çiva et de Pârvati.
Statuette d’argent massif, haut. 0. 10.
C’est lui que l’on invoque au commencement de tous les livres, ou toutes les fois qu’il s’agit d’accomplir un acte de quelque importance : Om Ganeça ! Adoration à Ganeça !
- ↑ L. de Milloué, 1883. Catalogue du Musée Guimet, 1re partie, Introduction et p. 50.