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PORTU

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aux’repreches-qu’ôri’luiïadressait-’d’ètrepartisan ; de l’union ibérique, il se faisaithonneur’d’être l’ami du ; célèbre : orateur républicain : Emile" Gaslelar, d’Olozaga, du. général Prim, dû maréchal : Ser-rano, et-de l’infant don Sébastien. ; il se vantait : «d’avoir reçu à Paris, en son.hôtel, don François-d’Assise : et sonauguSte :épousë ;.» il éhùméraif toutes les distinctions et honneurs ; qui lui ; avaient été ; accordés parées hauts personnages, et déclarait qûUl avait ; pu lësqapceptersans renoncer-à son opinion bien arrêtée, que « le pays qui ; confié-son indépendance ; au ; —secours étranger n’est pas digne d’être l’indépendant. » ; Il engageait, en terminant ; -l’es cabinet’ à dormir’ tranquille, parce que l’ordre ; ne. courait ; aucun danger, et- avouait franche- ; ment qu’il désirait : un changement-de ;-cafeinet, parce que lajp&enee-.des : miniStrès ; au ; pouvoi’rdeyiendrall ; siëlleseprolongeait, fatale : au trône, " à- la ; nation et’surtout à l’indépendance. Le 13 décembre, — nouvelle leltré ; du, duc -à-’Ml Mondez Leal, ministre des- affaires ; étrangères, pour constater que ; le cabinet avait ; trompé ; le roi en déclarant : que le pouvoir, éxé- , cutif n’avait pas mandat pour décréter la rëorganis. atiori du commandement en chef j 4e : l’armée portugaise, et qu’il pourrait - y avoir, dé ce, chef, une économie considérable. !ia. tranquillité s’était pourtant rétablie ; mais la situation n’en était pas moins très-tendupet. très-grave. Le gouvernement croyait toujours, ou feignait de : croire, à-l’existence d’un complot ; militaire ; le général, de Zezere était surtout, signalé comme suspect ; on avait ouvert sur sa conduite une enquête, et on se proposait.dé le faire, passer devant un tribunal de guerre ; Le 15 décembre M. José Maria Ribeiro fut choisi ; pour occuper à Paris les fonctions dont le duc de Saldanha s’était démis.

; Les choses en étaient là lorsque le roi ouvrit

là, session législative, le 2 janvier 1870. Lé roi constatait que l’emprunt.contracté à Londres était en grande partie souscrit, et annonçait plusieurs projets de loi relatifs à l’instruction publique, aux mines, à la législation pénale, à un code forestier, à un cpde d’irrigation, jà’la révision du code de procédure et du code civil, à l’organisation des impôts, à celle dés !colonies, etc. ; un rapprochement-.trèsr.significatif avait eu lieu, sur ces entrefaites, entre le roi et le maréchal de Saldanha, qui reprit ses, fonctions au palais, dont il s’était éloigné. Il ne dissimulait pas son projet de faire à la chanibrë des pairs une.opposition violente au ministère ; . il se préparait en njème.temps à inaugurer un chemin dé fer qu’il avait.fait construire dans les environs de. Lisbonne, d’après le système Lar.rna.njat ; il âvaifde fréquents entretiens avec le roi, et le 1.0 janvier le ministre d’Angleterre lui donnait une fête splendides laquelle assistaient

le noncédu pape, . tout Je corps ; diplomatique, - . les deux, amiraux- anglais : em.stâlion ; ; daiis.le-

Tage, -etoùl.e duc-fut ; exailé : comme-le.doyen
; des maréchaux ;, de- l’Europe par : : l’âge :étpar ; la

gloire, — et : comme le digne 1 camarade, de :.l’invincible Wellington ;, Le.ministère : était, profondément ; inquiet. ;.la -chambre : des. députés

! votai à l’unanimité l’adresse. ; ënrréppnse ? au.

discours du.trônei : mais.pn’déGlaràntKqUeJo !ètail : comme un hommage.rendu à ; la^Êôuconne, ëtén. se réservant.de combattre le. gouvernement dans la discussion desqûestions financières ;. Ces- ■-dispositions -l’étaient.pas, dp.nature à ; râssurpr-’ le duc de LQurèetses.collègues ; ; on parlait.d’une-

— : dissolution ; possible de la. chambré" élective, -

bien que rien ne ; motivât, un acte, dp : cette
-.nâture ;—pt :-celte^pEéyisionu-nfclarda : : pas ; â-Nsé
; réaliser.. Lf opposition protesta, avea Une, grande -
énergie dans un-manifeste, au peuple qui portela

date du 21 janvier,1.870.-.Mais ici—les 4o-

cuments nous manquent et nous
4ev.pns-, renvpyer

à l’année prochaine la^suite.dp l’histoire , si accidentée, si heurtée, si : tourmentée, — du.".

petit, mais nôblepays de. Portugal ;, qui.php’rche-’.

depuis tant.d’années^ : sans ; lelrpuver, lepplpt

— d’équilibre.dpses finances.-.etidê sa politique intérieuré.

—COLONIES PORTUGAISES..—-’IF né reste plusiau Portugal que des. épaves du vaste, empire colonial qull avait su fonder aprèsla découverte de la rouie-dés Indes-parle.capde. BonnerEspérance, et.lesseplpnies, qu’il’ possède.encore..ne répondent pas, à-beaucoup près, : à toutes ’ses ;espérances.. "..

La grande-préoccupation coloniale a été, dans ces derniers temps, l’insurrection des hoirs ’ du Mozambique. Un chef indigène, . Bonga, .. avait pris ■les.armëS contre les Européens, détruisant les, .propriétés et égorgeant, tout sur son passage. 6yu]gJioinmes furent envoyés contre lui, sur la rivé droite du Zambèze ; mais Bonga. les surprit dans leur camp, pendant qu’ils dormaient, et en.fit une telle boucherie^ que 9 officiers et 49 soldats parvinrent $euls. à.s’.échapper. C’est au mois d’août 1 :86 :8 qu’eut lieu ce terrible, désastre, dont on n’eut connaissance en Europe qu’au mois d’octobre, Bonga, avait sous ses ordres, ’une armée lionlbreuse, .et.sa victoire fit tomber entre ses.mains toutes ; les armes, tous.les canons et toutes les munitions du corps expéditionnaire., L’émotion fut donc grande à Lisbonne ; le gouy.éraement.s’empressa d’organiser.rine.nouvëlle.force expéditionnaire, et confia le poste dé g.ouyerneur4e Mozambique à un homme trèsnériergique et ; très-, expérimeritè dans les affaires col oriiàles, le colonel Fernando da Costa Leal, qui partit de Lisbonne le 4 février 18.6.9* précédant le bataillon colonial, auquel on ne put faire prendre.lâ me.rque dans les prpmiers jours dû riiois de mai. Ce