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des affaires intérieures de l’église, et quenonséulèment Je gouvernement voulait respecter et. maintenir • la liberté de l’église, maisi qu’il emploierait tous ses efforts pour favoriser son influence bienfaisante.- Après la promulgation des trois lois, le nonce du Pape remit immédiatement au gouvernement une protestation contre la violation du concordat qui en résultait. M. de Beusl se borna-à donner récépissé de la protestation, mais il envoya quelques jours après à Rome le baron de Meysenbug, en remplacement du comte Gruvelli qui était mort subitement au commencement-de imai, dans l’espérance de convaincre directement le gouvernement pontifical. i

Plusieurs des dépêches adressées à ;Cesdiplomales ont été publiées dans le deuxième livre ; rouge en novembre 1868. Par une- première dépêche du 7 décembre 1867, c’est à dire ; antérieure aux votes définitifs des chambres, le comte Cruvélli avait été chargé d’exposer au saint-siége que. la réconciliation avec là Hongrie impliquait nécessairement en deçà dé la Lêitha le rétablissement et lé. développement dû régime constitutionnel : sur les basesdes institutions libérales ; qu’il 1 était difficile que- la question du concordat ne fût pas abordée dans ces conjonctures., mais que les démarches inopportunes du clergé avaient malheureusement augmenté l’agitation qui s’était produite à ce sujet-dans les esprits et que. le gouvernement avait vainement tenté dé calmer ; Dés contradictions incontestables subsistaient entre lès nouvelles institutions de l’Autriche et-.les ; stipulations du concordat. Le gouvernement avait tout fait ce qu’il avait ; pu pour reculer la dé-, cision, mais -un remède était- indispensable : et les esprits les plusmodérésladémandaientàvee instance. « Les lois sur le-mariage et-les écoles, ajoutait M. de Beust, qui ont élé-votées par la chambre des députés ; seront adoptées.certainement-par la chambre des seigneurs, elle gou^ versement impérial et’ royal se verra placé dans la pénible alternative s’oit-de- proposer à l’empereur la sanction des lois contraires aùxj stipulations du concordât, soit’dô-provoquer-un conflit constitutionnel des plus dangereux- en conseillant à S. Mi de refuser cette sanction. G’«st en prévoyant cette position fatale aux intérêts dé l’église catholique en Autriche, comme à’ceux-de l’état, que nous venons demander au pape dé. nous aider à conjurer ce péril’ par une résolution- toute- spontanée Iqui sauvegarde sa dignité et’ Celle dé l’empereur. Nous faisons appel à son esprit, de justice et à son affection paternelle en le priant de consentir à ce que le concordat de 1855soit, d’un commun accord, abrogé et remplacé par 1 Un nouveau : traité conforme à la-situation ; Si le saint-père y acquiesçait ; des’ négociations : seraient aussitôt ouvertes, pour, la.conclusion i.de.cet aétei » "

Une seconde dép’êcheauxomteiCruYell.ii.d.u. 10 mars ÏS68, nous : apprend" que.ces, ouyei>. tures-avaient été très-anal accueillies à.Rome, et y avaient causé une irritation assez vive, pour que-dé comte eût. reçu-.l’ordre de- s’abstenir provisoirement de toute, démarche npuvélle.. La dépêche ; l’invitait néanmoins à ;. ; reprendre : les : négociations et- le priait : de communiquer ; au saint-pèrelês lois que là chambre ; des seigneurs allait discuter. Le baron de Meysenbug-, paraît-, -’ avoir reçu à Rome, un accueil plus favorable, —el= il espérait qu’on pourrait : arriver, à : un accommodements. Cependant il ne : tàrda pas à : apprendre que le saint-père ; ; préparait une allocution contre les nouvelles lois autrichiennes :, :, et M. dè’BeUst.lui’ expédia, le 17 juin, une^dé-^ pêche destinée ;à prévenir ; cette démarche ;.M.ais.i les représentations du.ministre autrichien : furent ! inutiles. L’allocution fût. prononcée, le : 22"juin, et elle, condamnait, non-seulement.les, trois lois-conféssionnelleSi m^is même ; la ; loi ? fondamentale sur les droits, -généraux..Vde.s.-.citoyens, rendue. : lej 22 ; décembre. : précédent..L.es ;, lois étaient/qualifiées de ; malheureuses et.d’afc abominables ; et, eiii vertu de - son, autorité— apostolique, le pape l.e.sd.éelarail ; absolument. !nulles, el de-nul effet. Mais les éyêques avaient /déjà, pris■• les de- :

vants. En réponse-à : la. circulaire adressée en.

février-1868 par- le ;, ministre, de. l’intérieur ;

aux "gouverneurs, sur l’opposition, du, clergé :,

(Fbî/. l’Annuaire^ pr.ccédent), .l’évêque : de LinzT

avait écrit au. gouverneur : delaHaute-Autriçhe, ;

lune lettre dans laquelle ! ilidéclara..it, ouve.rte-, -

jinent qu’iLnecroyailipas devôir-o.béis. S3nce ; aux. :

j lois de Uétat : lorsqu’elles étaient-contraires à.-la,

volonté : de Dieu ;.et, que, — pour, lui, le ; seuûcrfe térium. dé la b.onté.des.lois était leur confort

! mité avec : l’a- :-doctriné ; ded-ëglise, catholiquei
; Après la promulgation des lois confessionnelles, . :

.. le ministre !des :, cultes, ’, .MMHasne, r ; j.adressaj, le.

I 1=" juin ;, aux évêques, une.- nouvelle circulaire, ;

! dans : laquelle il", exposait : que -ces, dois nejlQu—

ch’aient en aucunspointiaudor intérieur, , que.-l.a ;.

liberté de l’église restait, entière, et, que, paià

■ conséquent, rien n’empêchait là : continuation,

des.rapports-de : ré : cipr0, ci.té amicale.qui avaient ;

subsisté : jusque-là’ e.ntre -l’églis.e :, et.l’état., Dès.

lô :5 : juin, -Mgi.Eessler, évêque : de. Sai ; nt-Poelterii.
; répondit par unerC.ireulairéàis’.ohjçlergéj : disant •

quelle.conG.o.rdât.ét.ait.tp.njiO.urs, obligatoire pour,

les catholiques autrichiens dans, toutes-ses-.par-.

ties, et : que, ; dans toutes les affaires de-mariage ;, -

le clergé devait faire exactement comme avant ; ;

Le 12 ; l’évêque de : Brunn. adressa à son, ; clergé

des. instructions, toutes, semblables.. Quelques

jours après, .Tôpiscopat de Bohême exprimait

des opinions analogues ; dans.une circulaire, sér ;