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(1669)

SIEGE

(1670 ■■)

  • 3e, jvous, c’e.n’est pas votre confiance : ; elle ;

—m’accable-et je la payé de mavie ; c’est votre [

; justîeê. ».

L’e-taBleaù quenous Venons de ; tracer à grands, traits est’ d’une rigoureuse exactitude., C’est j

bïen !sous Cet aspect, avec ces divisions, ; cét : an-j

t’agonisse et ces passions ardentes que l’as— ; semblée nationale apparaît, prise en.bloc, -au S

’ milieu de ’ses discussions -orageuses. Mais -si*

— Ton cherche à pén’é trer plus avant, : si on l’élud ie [ en-détail, -si l’on passe des divisions principales ;

"aux groupes, des groupes aux individus, on ; croît ydirquëlquefois les aspérités s’adoucir ; on : ^çro’it’sâisirleBélémentsd’un -accord qui pourrait ! ^S’établir autour du principe qui nous divise Te ; moins. lies -membres dé la majorité, sauf le !bataillon sacré des incorrigibles., voient en [ ■ [général, dans ’le gouvernement parlementaire ].leur suprême-idéal ; politique. Or en arrive pré-[ —cisënient avec Ta république ’au gouvernement ;parlementâireparexceilènce et par ’essence, —.et—

;Tjeàucoùp :4è ironsesprife..ont !espër, é qu’un : ae- !

seord pourrait B’^tablir-isur, ce tèrraini Là repu- ?TOquèd’ailïeUrs-n’estpâs a faire, disent-ils, ; elle

! "est faite, élle-existé, elle fonctionné. ; elle est,

xquoiqU’à ’titre provisoire, le gouvernement légal du pàySivLés parlementaires de la droite n’y-jouissent-ils pas d’une entière liberté ; dè parole "- etïTaction ?Ne l’administrent-ils pas eux-mêmes aimomdusuffrage universel ?NéTeuro’ffre-t-elle : ■pas les mêmes garanties pour l’avenir que pour le présent- ? Pourquoi ; donc conspireraient-ils contre : eÏÏe ? ’Pourquoi chercheraient-ils à 3a ■renverser, au -risque ’de couvrir : l’ère fatale des révolutions -et ■des^uerres intestines ? On se plaît S. signaler des tendances de plus en plus ■accentuées vers-cette conciliation finale ; mais en admettant que ces tendances existent véritablement, iront-elles jusqu’à la Conclusion d’une-entente sérieuse entre le parti parlementaire qui incline toujours vers la monarchie -et le iparti républicain ? Tout est mystère dans l’avenir ; mais qûoi’-qu’il arrive, la France reprendra dans le monde le rang qui lui est dû.

! C’est notreesp’ërance et notre ’foi’profonde*

".’ ; ""/". ALEX. BONNBATJ.

" JSIÉÇE."—rVilîe assiégée, ’Ville prise, dit le —Vieil ;àxïome. C’est en effet la -règle confirmée par ! l’expérience ’ de Toûsles siècles. Maisc-si toute ville assiégée doitsuec.omber a la-longue, est-ce à’dire que les [places’fortes soient : sans

— utllitë-[et qu’iTseraitjbon [ d’y renoncer à l’avertir ? Mon çpâs.assurément, . Elles seienttoujou-rs n’éceSsâirèSjparcè queléur roieconsiste à servir de point de ralliement aux troupes opérant, —dansia’contrééenvironnanté ! ; à mettre à l’abri de toute surprise les approvisionnements et les munitions destinés au ravitaillement de l’armée en.campagné ; à faciliter à une. arméé trop maltraitée Tes movens de■ se 1 refaire, c’t de se

—réorganiser, aà offrir une base d’opérations et —un refuge assuré aux corps de francs-tireurs chargés de harceler T’ennémi, dé couper ses communications, d’intercepter ses convois, et enfin, à : arrêter : la marche d’une armée envahissante pendant untemps quelquefois’três-long, et à faciliter de la sorte les moyens-de.résistance qui se préparent dans ^intérieur du pays. Si la France avait été mieux organisée, Metz, après Wissembourg, -Woerth et Spickeren aurait pu la sauver, en immobilisant longtempsleprince^Frédéric-Charles et son armée ; il en aurait été. dé même de Strasbourg, si l’on avait eu soin —d’environner cette place : de forts détachés, et de Paris, qui résista près de cinq moisenretenant une armée dé300,000 hommes.

. On ne saurait donc contester sérieusement —l’utilité des places.fortes.. ’Une autre question ■aété soulevée- ; celle de-savoir si, en général, il-ne serait pas plus —avantageux de laisser les "villes ouvertes., : pour concentrer tous.les moyens, de ; résistance -sur des points : stratégiques-bien choisis et. (environnés’ïde camps puissamment iforfifiës.-Il-suffit ici d’indiqueréeproblême* dont, il neinous appartient : pas de chercher la solu- ’

; fion. Nous ferons remarquer, seulement qu’avec

des ennemis comme les Prussiens, cette transformation serait évidemment avantageuse, puisque ce peuple, avec la prétention qu’il a, d’être larace civilisée par excellence, ne -cherché à avoir raison des places fortes qu’en.bombardant la ville elle-même, en incendiant les niaisons, en brûlant les musées, et -les bibliothèques !, -en tuant les femmes et Tes enfants et en appelant la.famine par un Mo eus rigoureux, sans se pTéoccuperpour ainsi diredés remparts et des fortifications.

•Dans la guerre de 1870-71, nos places fortes, il faut bien le reconnaître, n’ont offert à l’ennemi qu’une assez faible résistance, malgré le courage -brillant de leurs.défenseurs, porté souvent ; jusqu’â.l’héroïsme. Deux seulement ont repoussé jusqu’à.la fin les attaques des -assiégeants, Bitche, à cause de sa- position éxtraor- ■dinairedans les montagnes, et Belfort, qui avait le double avantage de posséder de fortes poSi-

t ions détachées et un-commandant d’une intelligence,

d’une habilètëetd’une.énergié.tout à fait exceptionnelles. Nous n’entreprendrons.pas de rechercher toutes les causes auxquelles on peut attribuer là faiblesse de résistance denos Villes de guerre. Mais en’pareille matière", il y aura : profit, peut-être, ^laisser-laparole ;àTeniiemi lui-même ;- C’est : ce que nous allons faire en reproduisant, quelques passages d’un.mémoire publié, sur cette question délicate par la Gazette militaire de Berlin,

L’auteur de ce mémoire nous paraît être absolument dans le vrai, lorsqu’il déclare que nos places fortes, depuis longtemps construites,