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(■ 1843 y

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(’1844 y

pour percer tous les blindages. O Newton ! Mais comment, dira-t-on, Voulez-vous.que cettéétrange aberration ait un terme, si : une seule nation puissante et centrale, l’Allemagne par exemple, persiste à toujours augmenter son état militaire, et sous prétexte de mieux, garantir sa sécurité, comme elle l’a fait depuis soixante ans, se donne une organisation formidablement agressive ? Ne faûdra-t-il pas-que les autres peuples la suivent, même de très-près, dans ses errements, né fût-ce que pour sauvegarder leur indépendance ? Et le premier qui s’arrêtera dans la voie fatale ne risqùe-t-ij pas d’expier celle imprudence par les plus grands désastres, comme la France vient d’en faire la cruelle expérience ?,

À ces questions, nous ne répondrons^pas, parce que la réponse nous entraînerait dans des développements politiques dont ce n’est pas ici la place. Nous nous contenterons d’affirmer notre foi dans une issue favorable aux’véritables intérêts de l’humanité et du progrès social. Il y/a, encore des philosophes qui/soutiennent que la guerre est un mal nécessaire, ayant son côlé utile, et qu’aucun degré de civilisation ne saurait la faire disparaître. C’est là Une vérité du genre anachronique, c’est-à-dire nullement applicable au temps présent. Sans doute, la guerre a rendu le grand service à l’humanité de favoriser, dans l’origine, le développement industriel, en créant des classes, —celles des captifs et des esclaves, qui y fussent forcément adonnées : autrement, et en dépit des vertus contractuelles que J. J. Rousseau s’est plu à reconnaître dans l’humaine nature, il est fort douteux que la plus grande partïedes hommes se fût d’elle-même résignée à façonner la matière, rien que pour le plaisir de Voir le reste.eh profiter..Mais., à l’heure qu’il est, il y a longtemps que cette propriété coëffieiëhie duj principe militaire a cessé d’exister, du moins dans nos sociétés européennes ; la guerre y est. au contraire devenue étroitement tributaire de la science et de l’industrie, et en portant d’ailleurs, malgré tous les sophismes, les ! plus grands préjudices à l’une ainsi qu’à l’autre. Or, c’est le propre des institutions humaines, quand elles.ont rempli l’objet auquel elles sont essentiellement. destinées, d’y devenir, par.leur

permanence, nuisibles, ce qui amène invaria^ blement leur chute : et cette loi n’est pas particulière à la vie sociale, on peut laLconstâter dans la nature entière. Il n’y a dbnc pas lieu dé "supposer, que les collisions armées puissent continuer encore longtemps à cire la yëgle des différends européens. Da guerre doit s’effacer des mœurs politiques aussi inévitablement que le duel a disparu des.moeurs

judiciaires. Ce terme désirable ne peut qu’être hâté par le légitime dédain de l’opinion

publique pour ces raffinements dans l’art de tuer, et pour les succès : que, transitoirement, ils amènent ; et’ c’est ce qui ajoute.une raison ; morale aux motifs rationnels que nous venons de déduire, . pour. écarter de-, notre, cadre technologique-tout ce. qui, a.trait ;à la guerre. : Bien que les événements de l’heure présente.et.là-situation qu’ils : nous ont faite semblent êtreen désaccord.avec.cette manière ; de voir, nous pensons qu’un avenir plus, prochain qu’on ne pense lui donnera une. pleine justification ;.car/ ; nous, sommes de ceux qui croient à laprépondérariee nécessaire, .inéluctable, de l’élément ; industriel dans ; les sociétés modernes,

— lequel est, sous tous les rapports, en parfaite antinomie avec le. funeste principe proclamé par la politique prussienne. M. de-Bismarck a dii.îla/oî’ce-prime le droiï, .e.tilapu appuyer.son dire : d’une action décisive./ Mais l’utilité prime la..force ; il aura lien de l’expérimenter ; et si ce n’est lui, ce. sera celui qui’ voudra continuer son oeuvrer.-.’•■■ :

Quand, après la guerreetlacommune, mous, avons"" fait une indispensable révision.de ; notre travail, . nous y avons constàtë.bien des ruines, et plus de lézardes encore, qu’aux murs. de. nos cités ; Le champ théorique, , invulnérable par nature, avait bien : toujours.la’.même ; étendue, mais sans/aucun. des accroissements pour, ainsi dire journaliers, qui sont sa loi d’existence ; mais dans le domaine pratique, — ; que d’applications ingénieuses, que de tentatives fécondes et Jiardies restées ; sur le carreau, . pêle-mêle avec ; les cadavres des ouvriers, tdes, artistes, destinés à les mettre.en oeuvre ! /Nous, avons dû, à notre grand regret, élaguer ce, caput mortuum de notre ■texte ; parce que nous, n’avons cruni sain ni utile d’en offrir Jô-spectacle à-nos lecteurs. D’ai-fleurs ; un grand nombre ; de bois et de clichés, qui -y étaient relatifs, et qui nous avaient été promis par les intéressés, nous ont fait, au dernier moment, défaut, II en estTésulté dahs nôtre travail un égouttement, et dans sbn : classement, dp grands ; vides qui pourraient donner prise à une juste critique, contre laquelle nous n’avons que ces seuls motifs d’excuse. Nous.espérons qu’on, voudra bien noûsen tenir compte., PAUL MOUMEZ.., RÉGULATEUR DES MONTRES de M> EnpuAED LAGOUT — Cet instrument n’est autre qu’un cadran solaire équatorial rendu, usuel, .c’est-à-dire misa la portée de tout Je monde, soit par son prix minime (12 fr.), soit par la facilité d’interpréter ses indications. -.P-n, sait-que Je cadran équatorial marque le. temps vrai, mesuré entre deux passages successifs du soleil au nié- ; ridiën du lieu ; on sait aussi qu’en rai$pn dû mouvement du soleil dans l’écliptique, ce passage au méridien retarde, chaque jour sur celui d’une, même étoile, ce qui fait différer Je jour