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TECHN
(1846)
solaire du jour sidéral ou, astronomique d’un
peu moins de 4.minutes. Cette différence est
encore variable, suivant Je plus ou moins de vi-
3 tesse-angulaire du soleil, si bien que le jour
« I moyen, "celui.des pendules bien’réglées, doit ii êt ; rel.le/jour.sidëral, i auquel on ajoute la moyenne-
>f quotidienne des retards/dusoleil, soit 3’55" 9.
? : Maiscettedifférence, rëàlisëechaque jouràmidi, .
- se répartit dans tout le courant de la journée, et
; affecte les autres indications du gnomon d’une
erreur qu’il faut rectifier pour avoir l’heure du
temps moyen ; c’est àquoi l’on arrive, dans le
calcul, par l’équation dite équation du temps,
et sur les cadrans solaires bien orientés, par
une courbe astronomique, qui est la représentation de cette équation. Cette courbe nest pas interprétante par loutîe monde, et ces sortes de régulateurs, d’ailleurs très-coûtéux :(celui qu’on a vu v installé au jardin d’àcclimatationcoûtait 200 fr.), manquent, pour ces deux motifs, de généralité dans leur office spécial. :..
C’est pour y- remédier que M. Lagout a imaginé un cadran portatif, facile à -orienter, e ! que, grâcéà l’invention’récente de.l’impression sur tôle éniailléé ou galvanisée, il établit à pëii de frais : quant à la courbe astronomique, il la supprime et la-remplace ; par la correction exprimée en minutes sur le cadran de son. appareil, ce qui’pérmelà/un chacun de lire sur ce cadran comme sûr celui d’une horloge quelconque, Une.autre heureuse innovation dei’auteur consiste dans l’adjonction, au cadran, d’un rebord redressé ààngle droit, et pourvu également, de marques divisionnaires qui peuvent recevoir l’ombre du style aux époques d’équinoxes, .alprs.que.lp : soleil se irpuvantjuste dans le plan : du /cadran, ses rayons ne rencontrent ni.runé ni l’autre des faces de l’instrument. Nous représentons ci-dessus une de ces faces, celle qui correspond à là partie de Têcliptique située au-dessus de.équateur, et sert depuis l’équinoxe de printemps jusqu’à équinoxe d’automne. La face inférieure se trouve orientée pour le restant de l’année.
À la vérité ; céTégulateûr-ne donne l’Jieure qu’aune minute près, et cette approximation serait loin de suffire soit pour les observations astronomiques, soit pour le réglage des chronomètres de la marine ; mais elle est pleinement suffisante pour tous les usages-civils, et se trouve au-dessous de la limite de variation dés meilleures horloges : c’est à ce titre qu’on peut en recommander l’emploi dans toutes les occasions où le besoin d’un régulateur se fait sentir, et ces occasions tendent chaque jour à se multiplier. Notons particulièrement, comme ; ayant grand avantage à en être pourvues, les lignes de chemin de fer, dans les stations desquels