Page:Anonyme – Le Serment du jeu de paume, 1823.pdf/20

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vous en prévenir. Je suis avec respect, Monsieur, etc. »

P. S. Je crois qu’il serait utile, Monsieur, que vous voulussiez bien charger MM. les secrétaires du soin de serrer les papiers, dans la crainte qu’il ne s’en égare ; voudriez-vous bien aussi avoir la bonté de me faire donner les noms de Messieurs les secrétaires, pour que je recommande qu’on les laisse entrer, la nécessité de ne point interrompre le travail pressé des ouvriers ne permettant pas l’accès des salles à tout le monde[1] ? »

Bailly fait connaître qu’il a répondu à cette lettre dans les termes suivans : « Je n’ai encore reçu aucun ordre du Roi, Monsieur, pour la séance royale, ni pour la suspension des assemblées, et mon devoir est de me rendre à celle que j’ai indiquée pour ce matin à huit heures ». En réponse, le président reçut du marquis de Brézé la lettre suivante : « C’est par un ordre positif du Roi que j’ai eu l’honneur de vous écrire ce matin, Monsieur, et de vous mander que Sa Majesté voulant tenir lundi une séance royale qui demande des préparatifs à faire dans les trois salles de l’assemblée des ordres, son intention était qu’on ne laissât entrer personne et que les séances fussent suspendues jusqu’après celle que tiendra Sa Majesté[2]. »

  1. Moniteur et Point du jour.
  2. Ibidem.