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péchés, et que cela devrait suffire. S’ils souffraient en quelque manière, c’est pour la justice qu’ils devaient souffrir. Il montre ensuite que si Christ a été mis à mort dans la chair, ce doit être un motif de s’armer de cette même pensée, attendu que, dans la mort, il en avait fini avec le péché. Il les engage ensuite à tout faire sur le principe, que la capacité vient de Dieu, et comme étant à Dieu, soit dans les choses spirituelles, soit dans les choses ordinaires de la vie.

Puis il les encourage à souffrir l’opprobre pour le nom de Christ, ce qui est quelque chose de plus que de souffrir pour la justice. (C’est le seul passage où nous soyons appelés chrétiens ; en Act. VI, 26 et XXVI, 28, où ce mot se trouve, il n’a pas pour nous une application directe.) Ils doivent se réjouir en ce qu’ils ont part aux souffrances de Christ ; mais aussi avec la conviction que le temps est là, où le jugement doit commencer par la maison de Dieu. Viennent ensuite des exhortations aux anciens et aux jeunes gens, à s’humilier sous la main de Dieu, à être sobres, à veiller et à résister à Satan. Enfin l’apôtre les recommande au Dieu de toute grâce.


SECONDE ÉPÎTRE DE PIERRE.

Dans cette seconde lettre adressée aux mêmes personnes, qui ont reçu, non pas le Messie en gloire, mais une foi aussi précieuse que celle de l’apôtre, par la justice de Dieu, il montre que, au milieu du mal qui venait, la puissance divine avait donné tout ce qui était néces-