46, etc. ; us final s’écrit lx, ux et même ulx : bealx 2847, chevalx 1317, joieulx 3216, beaulx 3207, chevaulx 18, 573, 2469, damoisiaulx 2680, glorieulx 3198, mieulx, 1324, mantiaulx 25, morciaulx 3448, senechaulx 3555, etc. De même, i est assez souvent écrit y : tournoy 17, loyaulment 12, roy 20, joye 80, etc. — Il y a des traces d’orthographe étymologique : corps 43, monstré 45, nepveu 520, 3138, etc. (très fréquent)[1].
Phonétique. — Voyelles.
A est représenté par ai dans les syllabes protoniques : aisiet, aissiet (assiet) 2763, 3200, maingier 1443, 1537, mainja (mangea) 1228, et plus souvent dans les toniques : baire (barre) 3092, baires 3614, barnaige 16, 107, lignaige 88, pais (pas) 3416, etc. Ces formes se retrouvent naturellement dans les verbes : abaitre, 1394, availlent (avalent) 3575, chaice (chasse) 1403, faice (fasse) 3097, osaites (osaistes, osastes) 3626, paissent (passent) 2911 ; ai (a) 1849, ait (a) 1742, 2773, vai (va) 272 ; vait (vat, va) 267, etc., et surtout aux deuxièmes et troisièmes personnes du singulier du futur : irais 1294, 1362, serais 1349 ; avrai 2251, dirai 545, ferai (= serai, sera) 152, irai 130, vandrai (viendra) 3306, etc., et aux troisièmes personnes du singulier du prétérit : plourai (ploura) 187[2]. Comparer Orson de Beauvais, Introduction, p. VIII. — A peut devenir au devant l et bl : maul 3357, maule 3410, saule (sale) 3535, 3557 ; conestauble, 3568, quennissauble 3601, tauble 3412 (cf. Orson, Intr., p. VIII-IX). — Parfois a devient e : Elemens (Allemands) 13, essaus (assaut) 1867, leniers (laniers) 2453, chevellerie 2691, vessaulx (vas-
- ↑ La forme monstier pour moustier, 1201, 3516 se trouve déjà dans Jourdain de Blaie, édit. C. Hofmann.
- ↑ Il faut probablement expliquer par le passage d’a à ai, suivi de la simplification d’ai en e, les formes melletes (mellastes) 4002 et chaceste[s] (chaçastes) 4005 ; cf. haubergeres, faute pour haubergetes, 3259.