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introduction

dieu païen. — Plus loin (p. 136), S ajoute une phrase relative aux prisonniers francs, faits par les Sarrasins (voy. plus haut F, v. 717). Ces prisonniers sont sans doute aussi les mêmes que ceux dont parle Rosemonde (F, v. 1648), quand elle apprend à Élie qu’elle a près d’elle des chevaliers de Julien.

XXXVII. — S (p. 137) allonge un peu la description du costume et de la beauté de Rosemonde. — S ne mentionne toujours pas la mort d’Ataignant (F, v. 1427). — F parle de deux herbes (v. 1446) et S de quatre (p. 138).

XXXVIII. — L’énumération des chevaliers dont Élie regrette l’absence est moins complète dans le ms. A que dans F et dans les autres mss. norvégiens.

XXXIX. — Cette laisse n’est représentée dans S que par trois lignes correspondant aux vers 1483-1485. — Le reste de la tirade de F, où Rosemonde nomme à Élie tous les prétendants à sa main, doit cependant être original, car elle annonce la venue de Lubien.

XL et XLI. — Les deux laisses n’ont, dans F et S, qu’une légère différence : dans F, c’est Caïfas ou Jossé que Lubien combattra, si on lui refuse Rosemonde ; dans S, c’est le roi Macabré lui-même.

XLII. — F a omis, à la fin, toutes les menaces proférées par Macabré contre le messager (S, p. 140).

XLIII. — Les deux versions sont à peu près semblables.

XLIV. — Cette laisse, répétition partielle de la précédente, est passée par S. — Les vers où Macabré déshérite son fils sont introduits par S à la fin de la laisse XLVI.

XLV. — S ne reproduit pas le proverbe fr. (v. 1565) :

Cil qui tranche son nés, il vergonge sa fache.

XLVI. — Jusqu’au v. 1606, les deux versions se ressemblent. — À la fin paraît l’équivalent du passage de la laisse XLIV, indiqué plus haut. — Les vers 1634-1676, qui contiennent la description de la tour, manquent dans S. — S nomme le chambellan (F, v. 1608) qui, avec Jossé (S, p. 142 et 143,