R. Par ce sigle nous désignons une version anglaise en couplets de douze vers, publiée en 1802 par Joseph Ritson dans ses Ancient English Metrical Romances, t. III, pp. 1-92, et en 1893 par M. Wilhelm Viëtor sous le titre : Le bone Florence of Rome, première partie, d’après un manuscrit de Cambridge, le seul connu [1].
S. Ce sigle désigne une version espagnole en prose, publiée en 1864 par M. Amador de los Rios dans son
- ↑ C’est le manuscrit Ff. II. 38, University Library, du xve siècle. Le bone Florence of Rome, dont les 183 couplets sont dans la forme aabccbddbeeb, y occupe les feuillets 225c-240b. La romance a probablement été composée vers la fin du xive ou au commencement du xve siècle (voy. W. Viëtor, ouvr. cité, 2e partie [par M. Albert Knobbe], p. 12. — En citant cette version, nous suivrons l’édition diplomatique de M. Viëtor.
Et ceulx qui l’ont ouy veulle Dieu honourer !
Amen Deo gracias. »
II. Ms. Paris, Bibl. nat., f. fr. 12564, fol. 248 ro—vo :
« Othez fu empererez, Romme ot a gouvrener, 27
Polisse sa moullier vaut forment enamer.
Enchainte fu le dame dont vos m’oés parler,
En le premiere anee vault elle delivrer
D’unne mout bielle fille, qui puis ot a porter.
Florence fu nommee, depuis vaut espouser
Le gentil Esmeré, qui Puille ot a garder.
Par son frere Milon vault maint mal endurer,
Et oussy fist la bielle Florence o le vis cler,
Ensy qu’en autre ystore l’avez oÿ conter.
Or vorai desormais me canchon definer,
De Florent le vassal vos lairai le parler,
D’Oteviien son frere, qui moru outre mer ;
Les Sarazins greverent, tant qu’il porent durer.
Jesus voielle leurs ames en se glore hosteler
Et pardoinst a tous ciaux c’ont volu escouter
Et nous doinst pais et joie, tant que porons durer.
Signeur, alons ent boire, le rommant faut finer ;
D’un autre vous diray, qui vora escouter.
Dieu et se douce Mere nous voielle sy mener
Que droit em Paradis il nous voielle hosteler !
Amen. »
(Suivent onze vers qui concernent la composition du roman).