Rome. Pour les mss. PML et Q, les critiques sont arrivés à la même conclusion, que l’on peut figurer par ce schème [1]:
Orig. | |||||||
L | M | P | Q |
Q n’est, comme nous l’avons dit, qu’un remaniement du poème conservé par les trois autres mss. Mais la question se pose de savoir si l’auteur de ce remaniement ne disposait pas d’un manuscrit représentant un état du texte antérieur à celui que représentent les mss. LMP. Cette hypothèse sera vérifiée, si, en quelque endroit, Q offre une leçon correcte contre LMP fautifs. Comme on le voit par leur arbre généalogique, MM. Wenzel et Knobbe ont cru pouvoir admettre que ce groupement LMP contre Q se produit ; et il y a, en effet, certains passages dans la version de Q où le récit de ce ms. semble plus primitif que celui des trois autres :
1° Selon Q, dans une bataille entre les Romains et les Grecs, Oton, l’empereur de Rome, est sauvé par Milon, le traître principal du roman, mais qui est en même temps un très brave chevalier. L’empereur reconnaissant jure de lui donner pour épouse sa fille Florence. Aussi, l’empereur mort, le conseil de l’empire veut-il que Milon recoive Florence avec l’empire [2]. Au con-