Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/14

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peaux de gazelles et d’autres animaux dont il fait sa proie. Le seul moyen de se garantir de sa dent meurtrière dans ces solitudes immenses, est de mettre le feu aux herbes déjà à demi brûlées par l’ardeur du soleil ; car le fer ne suffit pas contre ce dangereux ennemi, surtout lorsqu’il est irrité par la faim. En vain voudrait-on lui opposer des fleuves, ou chercher un abri sur des arbres : il nage avec assez de facilité pour traverser des bras de mer, et roule avec promptitude jusqu’aux cimes les plus hautes. Lorsque le Devin aperçoit un ennemi dangereux, ce