Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/44

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

cilement aux arbres. Les chats sauvages n’échappent pas à son appétit vorace. Ses dents fortes et aiguës, et ses ongles tranchans, sont les armes offensives dont elle se sert pour déchirer cruellement sa proie. Ses cris imitent la voix d’un dogue furieux. Cet animal ne se jette sur l’homme que dans un accès de colère ; mais cette fierté sauvage et sanguinaire cède quelquefois, et jusqu’à un certain point, à l’adresse humaine. Les habitans de la Barbarie viennent à bout de dompter la Panthère, de la dresser, de s’en servir au lieu du chien pour aller à la chasse. Enfermée