Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/45

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dans une cage de fer, et traînée sur une charrette, on ne lui donne la liberté qu’à la vue du gibier. Elle s’élance avec impétuosité, se jette en trois ou quatre sauts sur la bête, la terrasse et l’étrangle. La honte d’avoir manqué son coup la rend si furieuse, qu’elle attaquerait son maître, si celui-ci n’avait la précaution de lui lâcher, soit un agneau, soit un chevreuil, ou de lui jeter des morceaux de viande dont il a fait provision pour opposer à sa rage. Les voyageurs, les Nègres et les Indiens mangent volontiers la chair de la Panthère. Sa belle fourrure est très-estimée.