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Page:Anonyme - La Légende de la rose de Jéricho, paru dans Le Magasin pittoresque, 1873.djvu/5

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nissait tous les membres de la famille, dit M. Damase Arbaud, on plaçait sur la table une tige de rose de Jéricho, ou jérose hygrométrique, soigneusement conservée comme une relique. Ses rameaux, quoique dépouillés de feuilles, s’étalaient au bout de peu d’instants sous l’influence de l’humidité et se refermaient peu à peu. Un épanouissement rapide pronostiquait une récolte abondante ; sa lenteur était considérée comme un mauvais présage. Selon une croyance populaire, c’était sur cette plante que la Vierge séchait les langes de l’Enfant Jésus, et ses rameaux se rouvraient le jour de sa naissance, comme pour recevoir leur saint fardeau. »