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Préface.

Florimont  : une copie faite en Italie, mais très-peu italianisée[1]. Foulque de Candie : Deux copies italianisées[2].

Gui de Nanteuil : une copie italianisée[3].

Renaut de Montauban : une copie faite en Italie, mais très-peu italianisée[4].

Roncevaux ou Roland : une copie italianisée[5].

    à 291. Voyez aussi le Romvart, p. 1 et 26, et les corrections de M. Mussafia, Handschriftliche studien, p. 5-18.

  1. Venise, Bibl. de S. Marc, Ms. xxii. civ. 6. Le scribe italien qui a copié ce manuscrit y a ajouté une mention finale où on reconnaît facilement son origine :

    A la fin de nostre enscript
    Renduns gracie à Yesu Crist,
    Che por scripre soir et matin
    Nos a conduit à laudable fin.

  2. Venise, Bibl. de S. Marc, Ms. xix. civ. 3 ; Ms. xx. civ. 3. Le premier est incomplet par la fin, le second par le commencement (de 225 vers environ) ; tous deux renferment une même version. Le n° xx parait copié sur le n° xix.
  3. Voyez sur ce manuscrit Gui de Nanteuil, édition de M. P. Meyer, p. xxiv-xxxiv et 100-105.
  4. Venise, Bibl. de S. Marc, Ms. coté xvi. civ. 3. C’est sûrement une copie italienne : on s’en aperçoit dès la seconde tirade :

    Li bernage fu grant quant il fu ascemblé ;
    Ne fu si grant véu puis que Çarlle fu né.

    Çarlle ainsi écrit serait un indice suffisant ; mais à part quelques oublis de ce genre, le scribe n’a pas altéré son texte.

  5. Venise, Bibl. de S. Marc, Ms. iv. civ. 3. M.Bekker, M. Keller, M. Génin, en ont publié : le premier, quelques vers seulement ; le second, près de 300 vers, et le troisième, 600, dans son édition de la Chanson de Roland. (Voyez les cor-