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Notes.

P. 81, v. 19 et 20 :

A tote gent quant je t’oi demander
La mort Aubri.


Demander la mort, c’est-à-dire demander compte de la mort.

La mort mon pere Fernagu te demant.

(Otinel, préface, p. viii.)

P. 83, v. 2 : Vez moi tot prest (V. Gaydon, p. 19, v. 6)

P. 83, v. 11 :

N’estes mais dignes de corone porter.

Voyez l’expression corone porter dans Gui de Nanteuil, p. 26, et dans le poëme même de Macaire, p. 102. Le compilateur ici l’a rejetée sans doute pour simplifier, selon son habitude.

P. 83, v. 15 :

Sus el palais, en la sale votie ;


ou, pour conserver antie du texte vénitien :

Sus el palais, en une sale antie.

Gaydon, p. 326 :

Dont l’amenarent en la sale voltie.

P. 83, v. 18 :

Faite me fu une grans estoutie.

Otinel, p. 34 :

Il lur fera ja mult grant estultie.

P. 83, v. 19 :

A grant vergoigne ma moillier chalengie.

J’ai admis ici, fort à regret, le mot chalengie, faute d’en trouver un meilleur. Je crois qu’acusie (pour acusée, comme brisie, bautisie, pour brisée, baptisée) est la véritable leçon ; mais je ne connais pas d’exemple du