Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/121

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d’autrefois, ce méchant au cœur dur, qui est pareil à un hameçon crochant le pauvre peuple.

— Cette Tchoun-Hyang a donc été mariée ? — dit le premier jeune homme.

— Oui, elle a été mariée au fils du précédent mandarin. Quel cochon que ce fils ! Une fois marié il a abandonné la pauvre jeune fille, il a été plus féroce qu’un tigre. »

I-Toreng, entendant cela, fut fort ennuyé et, apparaissant tout-à-coup, il demanda aux écoliers lequel d’entre eux avait chanté la poésie :

« C’est moi, — dit le premier jeune homme.

— Voulez-vous me donner votre nom ? — demanda I-Toreng.

— Je suis Tchong-Wan-Jong. »

Là-dessus, I-Toreng s éloigna rapidement vers Nam-Hyong, et il