Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/45

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sait-il, — comment arriverai-je à la toucher. » Attiré cependant davantage encore par ce silence, il la suppliait de lui dire quelque parole, rien que pour entendre le son de sa voix.

Elle lui répondit que l’usage voulait que les hommes fussent séparés des femmes et, qu’en entrant ainsi chez elle, il commettait une impolitesse, et que c’était pour cela qu’elle ne lui répondait pas.

I-Toreng, — tout honteux, — ne trouvait pas de mots, et dans son angoisse, il s'éveilla :

« Mon domestique a dit la vérité. — pensa-t-il ; — cette jeune fille est très vertueuse et il sera difficile de l’approcher. Mais heureux celui qui l’épousera, elle lui sera fidèle. Si je pouvais en faire ma femme, quel bonheur ! »

Et la nuit lui parut interminable