Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/44

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au loin. Les poissons dormaient à l’ombre des branches sur l’étang. La vue de ces choses, émouvant I-Toreng, le faisait penser davantage à l’aimée.

« Impossible de supporter cela plus longtemps, — fit-il, — je veux fermer la fenêtre et dormir. »

Il se coucha sur son lit ; mais il s'agitait sans cesse, se retournait sur l’un et l’autre côté, ne pouvant décidément clore les yeux. Enfin, après une longue veille, il s’assoupit et rêva qu'il se promenait dans Couang-hoa-lou, qu’il retrouvait Tchoun-Hyang se balançant aux arbres, qu’il allait la voir et qu’elle rentrait chez elle, joueuse et capricieuse ; mais il la suivait, il lui disait des choses très douces et elle ne lui répondait pas. « Ah ! a-t-elle donc le cœur aussi dur que la pierre et le fer ? — pen-