Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/71

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Tchoun-Hyang alors retourna dans sa chambre.

Cependant I-Toreng n’avait pu, lu non plus, étudier ni dormir parce qu’il pensait toujours à la jeune fille. Il résolut, dès le matin, de lui écrire une lettre, annonçant sa visite pour le soir même. Il fit appeler la vieille femme et la chargea de cette lettre.

La vieille prit la lettre et la porta tout de suite à Tchoun-Hyang. La jeune fille ouvrit la missive, la lut, dans une surprise joyeuse, et se hâta d’y répondre :

« Je serai ravie de vous voir. Je pense continuellement à vous, depuis que nous nous sommes quittées à Couang-hoa-lou. Aussi combien votre lettre m’a fait plaisir ! Je vous attends avec impatience. »

La vieille femme alla remettre cette réponse à I-Toreng qui fut transporté